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La santé connectée, mal exploitée par les Français

Par La rédaction, publié le 20 janvier 2015

Dans leur baromètre Santé 360 réalisé par ODOXA, Orange Healthcare et le Groupe de protection professionnelle MNH révèlent que si les médecins se montrent majoritairement friands d’objets de santé connectés, il reste encore beaucoup à faire auprès des patients français.
Les chiffres sont éloquents. Alors que 72 % des professionnels de la santé pensent que les patients doivent être davantage acteurs de leur santé en étant plus proactifs dans leur traitement et le suivi de leur maladie, les Français, eux, sont 54 % a être persuadés que s’impliquer le moins possible et laisser les commandes aux praticiens est signe de médecine efficace.

Paradoxalement, ils sont une grande majorité à admettre que la santé connectée améliore la prévention et constitue un levier d’éducation thérapeutique. Ils ne sont toutefois que la moitié à faire la distinction nette entre les objets connectés grand public et ceux à usage thérapeutique, directement recommandés par un médecin.
Une prescription pour un objet connecté reçue par 5 % des patients
Alors même que 62 % des praticiens déclarent avoir déjà prescrit au moins une fois un objet connecté médical et que la moitié a déjà conseillé un objet grand public, seulement 5 % des patients indiquent avoir déjà reçu une prescription pour l’un ou l’autre.

Un manque à combler selon les spécialistes. En effet, 70 % des médecins pensent que les objets connectés sont très favorables aux patients atteints de pathologies chroniques et affections de longue durée. Ils sont déjà utilisés dans 59 % des cas de maladies respiratoires comme l’asthme, dans 54 % pour l’hypertension artérielle et l’insuffisance rénale, et dans 18 % des cas pour le diabète.

Enfin, deux points d’intérêt pourraient permettre à la santé connectée d’intégrer plus facilement le quotidien des Français : qu’elle ne menace ni la liberté de choix (35 %) ni le secret médical (50 %), et qu’elle soit prise en charge par la Sécurité sociale ou une assurance santé complémentaire (68 %).

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