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Apple, jusqu’ici tout va bien…
Par La rédaction, publié le 23 avril 2014
Jamais à court d’idées, Apple a présenté mercredi 23 avril des résultats trimestriels en hausse, mais surtout une division par sept de son action ! Résultat, dès le lendemain, après quelques heures de cotation, l’action Apple s’envolait, gagnant plus de 7,5 %. Cette annonce s’est accompagnée de celle du chiffre d’affaires en hausse de 4 %, à 45,64 Md$, là où les prévisionnistes en attendaient moins. La firme de Cupertino affiche un bénéfice net en progression de 7,1 %, à 10,2 Md$.
Ce sont notamment les iPhone qui portent ces bons chiffres : 43,71 millions ont été écoulés, alors qu’on n’en attendait que 38,2 millions, signant une hausse des ventes de 17 % en 1 an. La branche smartphone représente désormais 57 % des ventes d’Apple.
L’entreprise s’est aussi montrée plus généreuse avec ses actionnaires, passant son programme de rachats d’actions de 60 à 90 Md$ et approuvant une hausse de 8 % du dividende trimestriel. Tous les voyants seraient-ils au vert pour la marque de feu Steve Jobs ? Ce n’est peut-être pas aussi simple.
Rupture de style
D’abord, si Tim Cook, le patron d’Apple, a longuement insisté sur les bonnes performances des iPhone, il ne s’est pas étendu sur les ventes d’iPad. Et pour cause : il s’en est écoulé 16 millions « seulement » sur les trois premiers mois de l’année, soit 3 millions de moins qu’en 2013 à pareille époque. Par ailleurs, Wall Street espérait l’annonce d’un nouveau produit en 2014. Il n’y en a pas eu, seulement l’évocation de « nouvelles catégories de produits », formulation vague qui peine à convaincre.
Pour le moment, seul l’iPhone 6 porte les espoirs des aficionados de la marque à la pomme. Suffira-t-il à combler leurs attentes ? Encore faudrait-il qu’il soit particulièrement innovant, et de ce point de vue, rien ne semble certain.
L’autre point d’interrogation concerne la réserve d’argent dont dispose Apple, qui a baissé pour la première fois depuis 6 ans en passant de 158 à 150 Md$. Il n’y a là rien d’alarmant et bien des entreprises aimeraient disposer d’autant. Mais cette phase marque tout de même une rupture avec l’ère Jobs, lequel, marqué par le dépôt de bilan frôlé par Apple en 1995, s’était ensuite efforcé de garder une réserve financière toujours plus conséquente.
Une version bêta de Mac OS ouverte à tous
En marge de la présentation de ses résultats, Apple a annoncé une autre rupture de style en dévoilant l’ouverture de la bêta d’OS X 10.9.3. au grand public. Il suffira en effet d’un Apple ID et d’un Mac pour profiter du programme OS X Beta Seed, alors que ces essais étaient jusque-là réservés à quelques « happy few ».
