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Axelle Lemaire veut légiférer sur l’open data

Par La rédaction, publié le 28 avril 2014

En déclarant considérer comme « un devoir, pour l’ensemble des acteurs publics, de s’insérer dans une politique d’open data », Axelle Lemaire est déjà presque parvenue à faire oublier celle qui l’a précédée au poste de secrétaire d’État au numérique, Fleur Pellerin.

La Franco-canadienne, en conclusion de la Conférence de Paris sur l’open data et l’open gouvernement, s’est clairement positionnée : il y aura bien une partie de la loi numérique, actuellement en préparation, qui portera sur l’ouverture des données publiques.

Mieux, la prochaine transcription de la directive européenne concernant la réutilisation des informations publiques (PSI) restera fidèle à des principes forts intrinsèques à l’open data. Parmi eux, l’ouverture des données au public donc, mais aussi la gratuité et le partage par défaut.

« L’information, une ressource à partager »

« Toute donnée publique doit être ouverte par défaut. Et s’il y a fermeture, il faut qu’elle soit expliquée, justifiée et réversible », estime même Axelle Lemaire. Et de poursuivre : « L’information, la donnée n’est plus considérée comme un pouvoir à conserver jalousement, mais bien comme une ressource à partager, un bien commun, un vecteur aussi de création de richesses citoyennes, sociales et économiques ».

Des intentions louables, mais qui apparaissent compliquées à réaliser, notamment auprès d’acteurs publics dont une partie de la stabilité financière est due, précisément, à la vente de données, comme l’INA ou Météo-France, par exemple.

Sa capacité à faire entendre sa voix, à imposer sa vision de l’open data, représente donc le premier défi à relever par Axelle Lemaire.

 

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