© PwC

Eco

La transformation digitale freinée par le manque d’initiative

Par La rédaction, publié le 01 avril 2014

PwC a publié cette semaine la 6e édition de son rapport Digital IQ, menée auprès des dirigeants et responsables IT de 1 494 entreprises basées dans 38 pays.
Le document révèle notamment que le digital est un élément clé pour 80 % des décideurs interrogés, mais seuls 20 % estiment que leur structure excelle sur ce plan. Pour le spécialiste de l’audit, cette prise de conscience n’est pas encore accompagnée de mesures adaptées, puisque les personnes interrogées ne sont que 46 % à avoir intégré ces éléments dans leur stratégie d’entreprise.
Près des trois quarts des décideurs (74%) mettent en cause l’opacité du milieu, de laquelle découlent leurs difficultés à identifier et adopter les technologies émergentes qui pourraient améliorer leur compétitivité.
Interaction optimisée entre les DSI et le marketing
Dans son étude, PwC identifie plusieurs éléments qui reviennent systématiquement dans le mode de fonctionnement des entreprises jugées comme les plus performantes.
Tout d’abord, le document relève que les dirigeants de ces bons élèves sont personnellement impliqués dans le digital. Parmi les sociétés les plus efficaces, 81 % des personnes interrogées jugent que leur dirigeant est un leader sur le numérique. Cette proportion tombe à 68 % pour les autres entreprises.
Par ailleurs, 70 % de ces entreprises performantes ont optimisé et augmenté les échanges entre leurs DSI et leurs directions marketing. Cette collaboration renforcée n’intervient que dans 45 % cas dans les autres sociétés.
Les compétences considérées comme un actif critique
Parallèlement, le rapport évoque trois autres points sur lesquels les dirigeants de ces sociétés se distinguent : leur choix d’investir dans une nouvelle plate-forme technologique, le recours à des acteurs externes pour optimiser la recherche en innovation et la prise de conscience du fait que les compétences digitales de l’entreprise constituent un actif critique de leur structure.
Ces actifs sont de fait au centre de leur politique de recrutement : chief digital officer, data scientist, web analytics, responsable de l’expérience utilisateur, prototypeurs… Ces profils modernes sont intégrés au sein de différentes directions, comme les DSI, le marketing, l’innovation, ou la direction des ressources humaines. Une flexibilité et une efficacité qui permettent donc à ces structures d’être « deux fois plus performantes en matière de croissance, de rentabilité et d’innovation » que leurs concurrentes, affirme le rapport.

Dans l'actualité