© MK-Photo | Fotolia.com

Eco

Le numérique ne prend pas le train de la nouvelle France industrielle

Par La rédaction, publié le 07 avril 2014

Si le train de la nouvelle France industrielle est bien parti, le secteur du numérique est en quelque sorte resté à quai. Dès ce lundi 7 avril et jusqu’au samedi 26 avril, ce train sillonnera l’Hexagone pour convaincre les habitants du dynamisme industriel du pays.

Parti de Paris, il marquera 15 étapes et sera par exemple le 11 avril à Saint-Étienne, le 15 à Toulouse ou le 23 à Rennes. Des centaines d’offres d’emploi sont proposées. L’an passé, 500 postes avaient été pourvus de cette manière.

Pneumatique, agriculture, énergie, automobile, éclairage, nucléaire, ferroviaire, bois, santé visuelle, transport et chimie sont les différents domaines qui sont représentés par des entreprises comme la SNCF, bien sûr, mais aussi Lucibel, Total ou encore Toyota.
Mais un secteur fait figure de grand absent : le numérique.

Pas d’entreprise exclusivement numérique

Bien sûr, certaines des entreprises partenaires du train de la nouvelle France industrielle, comme Alstom, ont une forte implication dans le numérique. Le spécialiste du transport et de l’énergie vient notamment de signer un accord avec Intel pour ses réseaux Smart Grid, ou encore de créer un laboratoire commun avec l’Inria, ce lundi 7 avril, spécialisé dans les domaines des systèmes distribués, de la modélisation et de la simulation.

Cependant aucune de ces entreprises n’est un acteur exclusif du numérique, mettant en exergue le retard industriel pris par la France en la matière. Un retard qui n’est peut-être pas irrattrapable, mais qu’il faudra se dépêcher de combler si le pays ne veut pas manquer le wagon de la troisième révolution industrielle, dont le numérique devrait être l’une des locomotives.

Dans l'actualité