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L’Etat investit 35 millions d’euros dans le Web 2.0 et le serious game
Par La rédaction, publié le 15 septembre 2009
Dans le cadre de son plan de relance numérique, l’Etat subventionnera une centaine de projets portés essentiellement par des PME.
Sur les 340 dossiers Web 2.0 et 166 dossiers serious games déposés sur le bureau de la Direction générale de la compétitivité de l’industrie et des services (DGCIS) le 6 juillet dernier, date de clôture de l’appel d’offres, 92 ont reçu un avis positif.
Parmi eux, 44 sont dans la catégorie web 2.0 et 48 dans celle des serious games. Les projets impliquent majoritairement des PME associées pour certaines d’entre elles à des pôles de compétitivité, des laboratoires de recherche, des hôpitaux ou collectivités locales.
Serious game : de la formation à la conception de logiciels
Les 48 projets retenus dans la catégorie serious games bénéficieront d’une enveloppe de 20 millions d’euros avec des montants s’échelonnant de 184 000 euros à 577 000 euros. Trois typologies de projets se dégagent :
– des développements dédiés à la formation avec des projets, comme Bus Training Game, un programme de formation à la conduite pour les agents de la RATP, Pegase, formation à la conduite du changement dans les PME-PMI, ou des projets destinés à la formation de jeunes enfants, de personnel en collectivités locales ou milieu hospitalier.
– des projets centrés sur les outils d’aide à la conception de logiciels comme Game2Learn Place, un outil de simplification de conception de serious games, ou La Fabrique, une plate-forme communautaire sur ce type d’applications sont représentés.
– des projets liés aux usages avec, par exemple, Misivias, un logiciel d’évaluation des compétences.
Le Web 2.0 : de nombreux projets technologiques
Les 44 projet portant sur le Web 2.0 bénéficieront d’une subvention de 15 millions d’euros. Pour chacun d’entre eux, les montants s’échelonneront entre 75 000 et 800 000 euros.
Une quinzaine de projets concernent l’utilisation innovante du web dans les entreprises et les administrations ont été retenus : Alegbrics, un portail d’application de gestion en mode Saas des collectivités territoriales, Arsa, outil d’analyse des réseaux sociaux à destination des administrations, Data Publica, une place de marché de données publiques.
Une quinzaine de projets sont par ailleurs très technologiques et concernent le web sémantique, comme Discel, une plate-forme de gestion de documents intelligents, DLM 3, un système de courrier électronique sémantique à destination des entreprises. Citons aussi Process 2.0, une plate-forme de conception collaborative des processus applicatifs à destination des entreprises, ou Sygeo, un logiciel de gestion d’entreprise qui promet d’apporter la richesse des interactions Web 2.0 aux PGI classiques.
Sans oublier la note « développement durable » avec Citypulse, une plate-forme fédérative de partage des mesures environnementales urbaines.
Autant de projets sur lesquels Nathalie Kosciusko-Morizet, la secrétaire d’Etat chargée de la Prospective et du Développement de l’économie numérique a voulu « donner un coup de projecteur… Le succès de cette initiative (500 dossiers déposés) témoigne de l’effervescence d’un secteur qui mérite d’être davantage soutenu et mis en valeur ». Il ne reste plus qu’à attendre que ces 92 projets voient le jour…