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Les marques françaises perfectibles sur le e-commerce à l’international

Par La rédaction, publié le 23 septembre 2014

Les marques françaises sont plutôt correctement parvenues à améliorer leur présence à l’international par le biais du digital, si l’on en croit le récent baromètre publié sur ce thème par Converteo, cabinet de conseil en stratégie de la performance digitale et cross-canal, et Activis, expert en search marketing.

L’étude s’est intéressée à des marques présentant des profils très divers, allant de celles ayant une présence mondiale (Accor, Air France, L’Occitane, Louis Vuitton et Yves Rocher), à d’autres présentes seulement en Europe Occidentale (Voyages-sncf.com, Fnac, Sarenza) ou partout dans le monde sauf aux États-Unis (Peugeot, Citroën et Renault), celles implantées en Europe, en Amérique du Nord et sur les marchés émergents (Cartier, Hermès, Sephora et Yves-Saint-Laurent) et enfin à Cdiscount, dont le profil particulier l’amène à être présent en France, Thaïlande, Colombie, Vietnam, Équateur et Côte d’Ivoire.

Un marché de 150 Md$ en 2020

Il en ressort que ce dernier, comme les pure players en général, est le mieux implanté sur le Net dans ces pays dans lesquels il est présent.

À l’opposé, le secteur du luxe et de la cosmétique n’y est encore présent qu’avec parcimonie.

L’enquête réalise aussi une analyse qualitative de l’approche Web des marques et c’est le secteur automobile qui semble s’en sortir le mieux, avec des sites spécifiquement adaptés à chaque pays.

La Fnac va elle aussi très loin, proposant un site et des produits différents en fonction des pays.

À l’inverse, une marque comme eBooking.com a choisi de conserver la même ergonomie, se « contentant » de traduire d’une langue à l’autre son site.

En partant de ces constats, mais aussi d’autres indicateurs concernant les modalités de paiement, les livraisons ou la présence sur les réseaux sociaux, l’étude conclut à une présence digitale correcte des marques françaises à l’international, mais perfectible. Il faudrait pourtant qu’elles s’améliorent au plus vite, au risque de manquer un train en marche : en 2013, le chiffre d’affaires mondial de l’e-commerce à l’export s’élevait à 25 Md$. En 2020, il devrait passer à 150 Md$…

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