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Amesys, filiale de Bull accusée de complicité d’actes de torture

Par La rédaction, publié le 22 mai 2012

Les déboires d’Amesys se poursuivent. Lundi 21 mai, une information judiciaire a été ouverte par le parquet de Paris, concernant la mise en cause de la société d’ingénierie française Amesys, pour complicité de torture sous le régime de Mouammar Kadhafi. En 2007, la filiale de Bull avait vendu au régime libyen le logiciel Eagle, un système de surveillance des communications de la population locale.

Deux ONG, la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH) et la Ligue des droits de l’homme (LDH), avaient déposé plainte en octobre 2011 en se constituant partie civile. Les deux organisations ont déploré le délai écoulé entre le dépôt de la plainte et l’ouverture d’une information judiciaire. Une enquête qui intervient peu après que Bull eut annoncé, en mars 2012, sa volonté de céder les activités d’Amesys relatives à l’utilisation du logiciel incriminé. Cette affaire met également en cause, de façon indirecte, le gouvernement français de l’époque, qui avait autorisé, en 2007, la fourniture de cet outil technologique dans un contexte de « rapprochement diplomatique » avec la Lybie.

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