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Coentreprise IBM-SNCF : un an de contestations
Par La rédaction, publié le 18 mars 2011
Depuis l’annonce de la joint-venture, les informaticiens de la SNCF sont vent debout contre le projet. Retour, en quelques dates, sur les événements marquants qui ont émaillé l’année 2010.
Janvier 2010 : lancement de la filiale commune SNCF-IBM. Michel Baudy, ex-responsable de la direction des systèmes d’information et des télécommunications (DSI-T), en prend les rênes. Le 11, le projet baptisé Ulysse est présenté officiellement en conseil d’administration aux organisations syndicales.
1er Avril 2010 : organisation d’une journée sans informaticiens, une grève suivie par plus de 80 % du personnel à la DSI-T, la plus importante DSI du groupe.
3 mai 2010 : Gilles Albertus succède à Michel Baudy à la tête de la direction des systèmes d’information et des télécommunications (DSI-T) de la SNCF. Il lance alors un sondage auprès de ses troupes afin de mesurer la perception du projet ; 95 % des informaticiens se disent opposés au projet Ulysse.
Mi-septembre : Michel Baudy est remplacé, neuf mois à peine après sa nomination à la tête de la coentreprise, par Jacques Orsini, ex-directeur de la transformation et de la stratégie des systèmes d’information.
Fin septembre 2010: l’ex-président d’IBM France, Daniel Chaffraix, responsable pour IBM de la relation avec la SNCF, quitte Big Blue après vingt-sept ans de bons et loyaux services. Il a, depuis, rebondi chez Capgemini en qualité de directeur monde des services de conseil et de projet dans le domaine des infrastructures informatiques.
Décembre 2010: la fédération Sud Rail cite en référé la SNCF pour non consultation du CCE et veut suspendre le projet. Le montage juridique imaginé par la SNCF a en effet permis d’éviter les phases d’information-consultation de la plupart des instances représentatives.
Février 2011 : le tribunal de grande instance de Paris déboute le syndicat Sud Rail pour procédure trop tardive.
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