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Crise de l’euro ou pas, les petits prestataires gardent le moral

Par La rédaction, publié le 06 février 2012

La quasi-totalité (93 %) des petits patrons de l’informatique abordent 2012 avec confiance voire optimisme. Selon le dernier baromètre du syndicat 3SCI, la crise des dettes souveraines n’a – pour l’heure – que peu d’impact sur leur activité.

Même pas peur. Alors que les grandes SSII cotées seraient, d’après les analystes financiers, déjà entrées en récession, les prestataires de taille plus modeste gardent le moral. En ce début d’année, 7 % seulement d’entre eux dépriment, selon le syndicat 3SCI qui a sondé ses adhérents composé d’éditeurs, de sociétés de services et de formateurs de moins de 50 salariés.

L’année 2011 a été globalement pour eux synonyme de croissance, leur activité n’ayant que été touchée par la crise de l’euro au second semestre. Et cette année devrait leur offrir des perspectives bonnes ou moyennes pour 83 % de ces dirigeants de TPE. Sachant toutefois, comme le précisait l’an dernier Olivier Bouderand, secrétaire général de 3SCI, que les petits prestataires vivent le marché avec un décalage de six à neuf mois par rapport à leurs grands confères.

Pour affronter le retournement de conjoncture, ils entendent développer leur activité commerciale et trouver de nouveaux débouchés ou produits plutôt que de licencier ou de pratiquer le chômage partiel (2 % seulement l’envisagent).

Seul point noir, l’accès au financement. Même s’ils estiment majoritairement leur relation avec les banques bonne voire très bonne, 79 % ont essuyé des refus de demandes d’encours bancaires au cours de ces six derniers mois. Le manque de trésorerie est essentiellement dû à l’allongement des délais de paiement de leurs clients (70 %).

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