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« Le défi du déploiement de Kubernetes est moins technique qu’organisationnel »
Par La rédaction, publié le 24 février 2023
Il aura fallu seulement quelques années à Kubernetes pour s’imposer comme une couche d’infrastructure universelle et incontournable. Un succès qui doit beaucoup aux communautés open-source actives et dynamiques qui l’animent et qui, le 7 mars prochain, se retrouvent pour les premiers Kubernetes Community Days. Les organisateurs sont nos invités de la semaine.
En quelques années, Kubernetes a révolutionné les infrastructures des entreprises, redéfinissant les chaînes de livraison logicielle et de mise en production des applications, accélérant les cycles de développement, simplifiant les mises à l’échelle, débloquant les scénarios hybrides. Mais Kubernetes reste une technologie récente, en évolution constante, dotée d’un écosystème foisonnant. Il en résulte une complexité à la fois intrinsèque et globale qui demeure un défi pour des DSI qui doivent aussi appréhender les changements culturels ainsi que les évolutions de leurs socles techniques et de leurs pratiques de cybersécurité pour aligner l’IT sur une vision Kubernetes.
Kubernetes invite à briser les silos et à adopter des approches DevSecOps expliquent Smaïne Kahlouch (ambassadeur CNCF) et Aurélien Violet (Chief Products Enix), deux organisateurs du premier « Kubernetes Community Days » français qui se tiendra le le 7 mars à Paris (au Centre Georges Pompidou). Ils expliquent que ces défis sont au cœur de cette journée dédiée à l’écosystème français Kubernetes et à ses communautés avec de nombreux retours d’expériences et de multiples tables rondes pour aider les DSI, les développeurs et les opérationnels à maîtriser les subtilités de Kubernetes et échanger sur une grande variété de problématiques connexes.
Avec Jean-François Le Nilias et Loïc Duval, ils reviennent sur les changements organisationnels et culturels qui accompagnent Kubernetes, DevSecOps et la tendance Cloud Native. Ils évoquent les qualités et les challenges de cette technologie.
Sans langue de bois, ils expliquent aussi les limites de la portabilité des Workloads Kubernetes du On-Prem au Edge en passant par le cloud mais aussi pourquoi Kubernetes n’est pas toujours la bonne solution. Ils évoquent la cohabitation des VMs et des containers et les tentatives d’unification de ces univers.
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