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Pourquoi la Cour des comptes tacle Chorus

Par La rédaction, publié le 18 février 2011

Le rapport annuel des Sages de la rue Cambon enfonce Chorus, le nouveau PGI de l’Etat. Tour d’horizon des principales critiques de la Cour et des réponses apportées par le ministère du Budget.

Cela devient une habitude. La Cour des comptes a encore une fois épinglé Chorus à l’occasion de la publication de son rapport annuel. Encore ? Car le PGI (progiciel de gestion intégré) de l’Etat, construit sur une base SAP, et qui porte la Lolf (loi organique relative aux lois de finances), n’a cessé d’être la cible des magistrats de la rue Cambon depuis au moins deux ans. Le point d’orgue ayant été atteint lorsque, début 2010, pour sa première bascule, la DGA (Direction générale de l’armement) et le ministère de l’Education nationale se sont retrouvés dans l’incapacité de payer les factures des fournisseurs et de rembourser les frais de déplacement des professeurs. En cause : des interfaces mal ficelées et des problèmes d’habilitation de personnels.

Des divergences de taille

Ces couacs auraient engendré jusqu’à 6 milliards d’euros de retards de paiement, selon la Cour. Faux, rétorque le ministre du Budget, François Baroin. « Ces retards ont atteint un maximum de 4,3 milliards (…). Ils sont résorbés aujourd’hui », précise-t-il dans une réponse associée au rapport de la Cour.

Mais là n’est pas le seul point d’achoppement entre les deux parties. Passage en revue des principales attaques.

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