Trasnformation numérique : Les 5 piliers qui font les leaders de l'ère digitale.

Gouvernance

Comment devenir un leader à l’ère digitale?

Par La rédaction, publié le 29 juin 2023

Dans le contexte macroéconomique actuel – qui ajoute encore plus de confusion à l’incertitude – la maturité numérique des entreprises détermine plus que jamais leur performance et leur résilience. Une maturité qui repose sur 5 piliers communs à tous les leaders de l’ère digitale.


Par Antoine Gourévitch, Directeur associé senior, BCG


Dans un environnement technologique et économique en constante évolution, la maturité digitale des entreprises commande plus que jamais leur performance et leur capacité de résilience. Selon une de nos récentes enquêtes, les plus avancées d’entre elles affichent de meilleurs résultats en matière de création de valeur, d’attractivité des talents ou encore de développement durable.
Ces champions enregistrent ainsi une croissance de leur chiffre d’affaires deux fois plus rapide que celle de leurs concurrents.
Et cet écart ne cesse de se creuser d’année en année. Un tiers de ces leaders, contre 13% seulement pour les entreprises restées à la traîne de la course digitale, prévoient une augmentation de leur activité de plus de 10% d’ici 2024.

Mais, face à l’accélération inédite des innovations et une conjoncture incertaine, les positions peuvent changer très vite. Aucun leadership ne peut être considéré comme acquis et un challenger peut soudainement bousculer les situations établies.

Dans ce contexte instable et ultra-concurrentiel où tout reste possible, les uns et les autres doivent donc rester vigilants sur leur trajectoire digitale, rattraper leur retard ou, au contraire, intensifier leurs efforts.

Lors de cette enquête, nous avons identifié cinq piliers partagés par toutes les entreprises parvenues à la maturité digitale. Ce socle, sur lequel les dirigeants peuvent s’appuyer pour aborder les inévitables défis posés par les successives ruptures technologiques, participe d’une nouvelle culture d’entreprise et de pilotage orientée vers les data.


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Premier « prérequis », l’engagement de la direction générale dans la transformation à conduire. Capable de définir une vision claire et un plan d’actions concrètes, le managementjoue un rôle décisif. Il réussit à aligner l’ensemble du comité exécutif autour d’un agenda commun et d’une feuille de route opérationnelle. Chaque responsable déploie alors dans son domaine des initiatives afin de faciliter la mise en oeuvre de nouvelles méthodes de travail et s’assure que la stratégie est bien partagée à tous les niveaux de l’organisation.

Autre aptitude observée chez tous les champions du digital : l’adoption d’un pilotage souple, centré sur la création de valeur des cas d’usage et des investissements. Ils savent à quel moment abandonner ceux qui ne tiennent pas leurs promesses ou, au contraire, accélérer le développement de ceux qui obtiennent de bons résultats. Mais ce n’est pas tout: ils investissent 2,8 fois plus dans leurs projets digitaux que leurs concurrents.

Autre clé indispensable à toute stratégie digitale : la qualité et l’accessibilité des data représentent un défi majeur pour toutes les entreprises. Les plus avancées d’entre elles subissent toutefois moins de pression en optant pour des architectures modernes moins silotées et des process robustes de gouvernance des données.

De même, face à la pénurie de compétences digitales, elles font de leur attractivité, du recrutement de talents et de la formation une des priorités de la gestion de leurs ressources humaines.

Enfin, dernier pilier du leadership digital : une communauté de fournisseurs et de prestataires considérés comme des partenaires d’innovation à part entière. L’animation de cette nouvelle génération d’écosystèmes implique un management rigoureux, tourné vers la co-construction.

Quel que soit le stade de maturité digitale d’une entreprise, il est essentiel de tenir le cap de sa transformation en évaluant régulièrement ses points forts et ses faiblesses. Nous avons relevé quatre « archétypes » sur lesquels les dirigeants peuvent s’appuyer pour se fixer des priorités et maintenir leur niveau. Dans tous les cas, ils doivent continuer à se doter des compétences digitales au risque de perdre rapidement en compétitivité, et développer un écosystème capable de générer rapidement de la création de valeur et de favoriser le passage à l’échelle de technologies de pointe comme l’intelligence artificielle.

Dans un contexte macroéconomique sujet à des retournements de conjoncture, investir dans la performance digitale reste l’atout maître des entreprises dans une course qui reste ouverte.


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