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HP teste son offre cloud public en mode bêta

Par La rédaction, publié le 31 janvier 2012

Le Meccano cloud computing de HP se met peu à peu en place. HP Cloud Services ouvre ses portes, en bêta privée pour l’instant.

HP concurrence enfin les plates-formes Infrastructure as a Service (Iaas) d’Amazon ou de Microsoft. L’Américain vient en effet de lever le voile sur ce que sera son offre cloud computing : HP Cloud Services. On se souvient que cette offre était le grand chantier entrepris par Leo Apotheker lorsqu’il prit la direction de HP début 2011.

Il ne s’agit encore que d’une bêta privée, mais l’engouement pour décrocher des codes d’accès est plutôt encourageant pour un HP qui s’est distingué par son attitude attentiste vis-à-vis du cloud public, préférant se positionner sur des offres de cloud privé ou hybride.

HP concurrence enfin les plates-formes de développement hébergées d’Amazon, Google, Microsoft ou de Salesforce. L’américain vient en effet de lever le voile sur ce qui sera son offre Cloud Computing : HP Cloud Services.

HP Cloud Services se compose pour l’heure de HP Cloud Compute, service d’exécution de machines virtuelles, et de HP Cloud Object Storage, service dédié au stockage de données. Futur concurrent d’Amazon EC2, Compute offre 5 niveaux d’instances : du « petit » serveur avec un unique cœur CPU virtuel, 256 Mo de Ram et pas de disque dur au modèle XXL comprenant 8 cœurs virtuels, 16 Go de Ram et 160 Go de disque. L’ensemble est complété par l’instance Double Extra Large, avec 8 cœurs, 32 Go de Ram et 960 Go de disque.

Côté système d’exploitation, l’offre se limite pour l’instant au seul Linux Ubuntu Server 64 bits en diverses versions, dont la dernière 11.04 (Natty Narwhal). D’autres OS devraient suivre lorsque Compute aura atteint son stade commercial. L’interface web donne les moyens à l’administrateur de gérer ses instances en cours d’installation, en cours d’exécution. Il peut changer d’adresse IP, rebooter ses machines virtuelles et lancer une session SSH pour se connecter à l’instance choisie.
Pour le volet stockage de données, HP Object Storage ressemble furieusement à Amazon S3. Là encore, l’interface web autorise les manipulations les plus simples : la création d’un container, la création d’arborescences ainsi que le chargement de fichiers de données dans ces containers. Des objets pouvant atteindre jusqu’à 5 Go peuvent y être stockés.

Le chargement des fichiers sur HP Cloud Object Storage.

Ces ressources sont bien entendu accessibles via les API Rest proposées par HP. L’éditeur fournit en outre le support de la librairie fog pour les applications Ruby. La compatibilité Openstack, Eucalyptus Euca2ools et jClouds par HP Cloud Services ouvre la voie à la gestion de bien d’autres langages et outils d’administration Cloud.

HP n’a encore communiqué ni date de lancement officielle ni information sur les tarifs pratiqués pour que ces HP Cloud Services puissent concurrencer les acteurs en place.

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