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La Croix-Rouge modernise son infrastructure de sauvegarde avec Cohesity
Par Marie Varandat, publié le 02 mai 2024
Plus efficace et résiliente, la nouvelle infrastructure de sauvegarde signée Cohesity a permis à l’association humanitaire La Croix-Rouge de réduire ses coûts de façon drastique et d’optimiser la productivité de ses collaborateurs. Flexible et évolutive, elle a été déployée en interne tout en lui offrant la possibilité de basculer à tout moment ses données dans le cloud.
Avec plus de 75 000 bénévoles et 17 000 employés, réunis autour de 30 métiers dédiés à l’aide aux personnes, la Croix-Rouge française possède un système d’information complexe, contraint par des règles toujours plus strictes en matière de gestion des données.
Dans le cadre de ses missions d’assistance, l’association d’aide humanitaire est en effet amenée à stocker les données personnelles de ses bénéficiaires, qu’il s’agisse de dossiers médicaux, de données de soins à domicile, sur les services infirmiers, etc. Combinée aux données opérationnelles (urgentistes, ambulanciers) et administratives (paie, ERP, et business intelligence), la volumétrie gérée par la Croix-Rouge dépasse les 120 To !
Et, comme dans n’importe quelle entreprise, ces données doivent être sauvegardées, de sorte à pouvoir bénéficier d’un PRA/PCA en cas de sinistre.
Des temps de sauvegarde devenus trop importants
Obsolète, le système de sauvegarde existant était devenu un problème, ainsi que le souligne Olivier Geremy, responsable du pôle Sécurité Architecture Stratégie (SAS) de la Croix-Rouge : « La gestion des données était lourde et chronophage alors que nous disposons d’une équipe IT réduite. Les fenêtres de sauvegarde étaient devenues si larges qu’elles perturbaient les opérations quotidiennes. Une modernisation s’imposait. »
En quête d’efficacité, la Croix-Rouge voulait non seulement simplifier la gestion de la sauvegarde de ses données en l’automatisant au maximum, mais également l’inscrire dans sa stratégie de migration vers le cloud mise en place dès 2019. L’association désirait également déployer un système ouvert et facile à faire évoluer, de sorte à pouvoir étendre ses fonctionnalités via des API. Enfin, la solution retenue devait également offrir toutes les garanties en termes de sécurité et de chiffrement, mais aussi de souplesse, afin de permettre à la Croix-Rouge de tirer parti des avantages offerts par le cloud, notamment en exportant des données sur Amazon S3, en cas de besoin.
Sur le terrain comme dans ses bureaux, les membres de la Croix Rouge n’ont pas de temps à perdre avec les sauvegardes de leurs fichiers. La nouvelle infrastructure retenue avec Cohesity leur permet de combiner déploiement en interne et dans le cloud, à volonté.
Accompagnée par son prestataire historique, Skill Partner, l’association a finalement opté pour Dataprotect et Dataplatform de Cohesity. Solution de sauvegarde des environnements physiques et virtualisés, Dataprotect s’imbrique avec Dataplatform, outil « next gen » de gestion des données du stockage secondaire. « Nous avons choisi Cohesity sur des bases techniques et commerciales, précise Olivier Geremy. Le courant est passé tout de suite avec leurs équipes qui ont bien cerné nos besoins. Parallèlement, nous cherchions de la simplicité et Cohesity propose non seulement des interfaces particulièrement ergonomiques, mais aussi quantité d’outils qui facilitent les opérations, comme la recherche de fichiers, par exemple. Notre petite équipe ne peut pas se permettre de perdre du temps sur la sauvegarde, ni s’inquiéter en permanence de savoir si les opérations de sauvegarde ont été menées à terme. Il nous fallait une solution capable de nous donner un état des lieux clair des données en temps réel pour prendre les bonnes décisions. Enfin, Cohesity nous a permis de réduire nos coûts de façon drastique tout en nous offrant une visibilité claire sur ce qu’elle va nous coûter en cas d’accroissement du volume de données : pas de surprise ! »
Dans un premier temps, en 2019, l’association a déployé sa nouvelle solution de sauvegarde en interne. La migration a pris environ deux semaines au cours desquelles les données ont été chiffrées et transférées.
Le système protège l’ensemble de la pile, depuis le serveur bare metal jusqu’aux fichiers, en passant par les applicatifs. Les données relatives aux SSIAD (Services de soins infirmiers à domicile), qui incluent des données médicales ainsi que des données personnelles des bénéficiaires et des salariés de la Croix-Rouge française, sont ainsi sauvegardées.
Sur la partie RH, la plateforme Cohesity sauvegarde de multiples environnements qui traitent d’importants volumes de données anonymisées, parfois répliquées, pour répondre à des besoins différents (recette, formation, etc.). Les 18 000 fiches de paie générées chaque mois sont également sauvegardées de cette manière.
Une évolution en deux phases
L’an dernier, la Croix Rouge a fait évoluer son modèle de licence, optant pour des licences hybrides afin de préparer le déplacement de certaines opérations dans le cloud. « Dès le départ, le basculement dans le cloud était une option. Mais cela demandait un peu de préparation en interne au préalable, comme l’adoption d’appliances virtuelles pouvant être migrées dans le cloud. D’où cette évolution en deux phases et le changement de licence de sorte à ne pas être entravés par des restrictions ou des limitations de licence lorsque nous déciderons de le faire », explique Olivier Geremy.
Olivier Geremy
Responsable du pôle Sécurité Architecture Stratégie (SAS) de la Croix Rouge
« Cohesity a considérablement simplifié nos opérations de sauvegarde et réduit nos coûts tout en nous offrant une visibilité claire sur ce qu’elle va nous coûter en cas d’accroissement du volume de données : pas de surprise ! »
En attendant, l’association retire déjà d’importants bénéfices de la modernisation de son infrastructure de sauvegarde. Dotée d’une solution d’autant plus pérenne qu’elle peut évoluer facilement et être enrichie via les API, la Croix Rouge a considérablement réduit le temps de ses sauvegardes, passant de fenêtres inacceptables à des opérations beaucoup plus rapides et surtout moins intrusives. « En moyenne, nous avons réduit les délais de sauvegarde de l’ordre de 50 % », précise le responsable du pôle SAS de la Croix Rouge. Cette amélioration a directement impacté la productivité, permettant aux équipes de se concentrer sur des tâches plus stratégiques. « Nous avons toujours un collaborateur dédié à la gestion des sauvegardes, mais là où il y consacrait auparavant la totalité de son temps, aujourd’hui, il n’y passe plus que 40 % de ses journées, ce qui veut aussi dire qu’il consacre 60 % de son temps à faire d’autres choses ayant plus de valeur pour l’association », poursuit Olivier Geremy.
Enfin, la possibilité d’évoluer vers une infrastructure hybride a apporté une flexibilité considérable, permettant une adaptation rapide aux changements et une meilleure réactivité face aux nouvelles exigences. Avec un taux de réussite de 100 % des sauvegardes, la gestion des données est aussi devenue plus efficace, le système opérant de façon autonome dans 95 % des cas.
LE PROJET EN CHIFFRES
50 % de réduction sur les délais de sauvegarde
60 % de réduction du temps consacré aux tâches de sauvegarde
95 % des tâches de sauvegarde automatisées
L’ORGANISATION LA CROIX ROUGE
Activité : Association humanitaire
Effectif : 17 000 collaborateurs et 75 000 bénévoles
Ressources (2023) : 1,74 M d€ (hors valorisation du bénévolat)
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