Cloud

Le cloud, fer de lance de Microsoft en 2012

Par La rédaction, publié le 21 septembre 2011

Conférence de rentrée pour Microsoft. Côté entreprises, l’éditeur américain mise sur son offre cloud. Avec, d’un côté, Azure pour la partie infrastructures, et de l’autre, une gamme de logiciels bureautiques, de communication et d’administration accessibles en mode hébergé.

Optimiste, en forme et ambitieux. C’est ainsi que Microsoft France se qualifie au lendemain de sa conférence de rentrée. Optimisme par rapport aux résultats. Eric Boustouller, président de la filiale française du géant américain, a ainsi insisté sur la croissance de 12 % du chiffre d’affaires entre juillet 2010 et juin 2011.

Il affirme que l’activité Windows réalise plus de chiffre d’affaires que celle consacrée à Office. « Microsoft réalise 59 % de ses résultats en dehors des Etats-Unis. En outre, sa filiale française croît plus rapidement que la moyenne mondiale du groupe, assène fièrement le président qui associe à la réussite de son entité, son écosystème. Quand un produit vendu nous rapporte un euro, cela en fait gagner neuf à notre écosystème. » Un optimisme toutefois teinté de lucididité : « Nous restons dans l’incertitude et dans la crise », tempère ainsi Eric Boustouller.  

Pour une fois, Microsoft abat au grand jour son atout : être une entreprise tournée à la fois vers le grand public et vers les entreprises. Dans cette période de consumérisation de l’informatique ou « de numérisation du consommateur », s’amuse Nicolas Petit, directeur marketing et opérations. Selon ses dirigeants, Microsoft apparaît parmi les mieux placés pour répondre aux attentes des entreprises, abolissant quelques frontières historiques entre les entités B to C et B to B.

L’éditeur annonce d’ailleurs une réorganisation en trois nouvelles divisions : grand public et opérateurs ; marketing et opérations (qui contient la partie OS, serveurs et cloud) ;  advertising et online (activités internet et régie publicitaire). Elles sont dirigées respectivement par Marc Jalabert, Nicolas Petit et Grégory Salinger.

Miser sur le cloud hybride

Sur le marché entreprises justement, Microsoft affûte son arme principale pour 2012, le cloud computing. Structuré autour d’Azure, « son offre dans les nuages », Microsoft espère enfin attirer dans ses filets quelques grands comptes qui pourraient montrer la voie. Car aujourd’hui, le succès d’Azure repose encore en grande partie sur des contrats passés avec des acteurs du numérique (Mistergoodeal, ou Ventes-privées en test actuellement, pour ne citer que les plus gros).

« Avec Windows Server 8, nous disposons d’atouts indéniables dans ce domaine, avec, notamment, une fonction de migration à chaud d’une instance virtuelle mise en œuvre sur un serveur vers un autre serveur physique sans interruption de services, souligne Nicolas Petit. Nous sommes également capables de gérer plusieurs environnements serveurs ou postes de travail avec un outil comme System Center. » 

Une stratégie cloud que Microsoft décline d’ailleurs sous toutes ses formes – privé, public et hybride – ainsi que sur plusieurs de ses formats. « Ce sera aux entreprises de choisir le modèle, selon leur métier, le degré de criticité de leurs données », explique Nicolas Petit. En plus d’Azure, Microsoft propose également Office 365, une suite de logiciels bureautiques et de communication en mode Software as a Service. En revisitant complètement son offre tarifaire, l’éditeur espère faire boule de neige et démocratiser encore plus vite le concept de Software as a Service qu’il peut décliner également sur une partie plus applicative avec Dynamics online. « Les entreprises commencent à maîtriser le bon modèle d’acquisition de ce type d’offres en étant facturé soit à l’usage, soit en modèle récurrent à l’abonnement », confie Nicolas Petit.

Accord avec Atos pour cibler le secteur public

Parmi les annonces, signalons d’ailleurs la signature d’un accord avec Atos pour une offre ciblant le secteur public. La société de services va héberger dans ses propres datacenters Office 365, pour l’offrir ensuite aux fonctionnaires de l’Etat en mode Saas. D’autres partenariats de ce type seraient à l’étude chez Microsoft, tandis qu’Atos vise aussi le marché d’autres institutions européennes.

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