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Les fusions et acquisitions continueront en 2015

Par La rédaction, publié le 22 juin 2015

Le cabinet Pinsent Masons anticipe une nouvelle année record de fusions et acquisitions dans le secteur des technologies, alors que l’année 2014 a été particulièrement animée avec un total de 593 Md$ cumulés en Europe.

Le cabinet a consulté 150 cadres supérieurs auxquels  il a, par exemple, demandé quels secteurs seront les plus sujets à des opérations de fusion et acquisition. En tête des réponses, le cloud, avec 17 %. En 2014, l’une des plus grosses acquisitions de la décennie a bien failli être signée par Microsoft, sur ce terrain justement, alors qu’il offrait 55 Md$ pour le leader mondial du SaaS, Salesforce (lequel réclamait 70 Md$).

Le deuxième secteur le plus prompt aux rachats, selon les cadres interrogés, est celui du mobile (15 %), avec un contexte de convergence entre fixe et mobile (Numericable et SFR, mais aussi Microsoft et Nokia). Les services IT arrivent en troisième place (14 %), suivis des médias (13 %). Assez loin derrière, les sondés mettent le big data (8 %), la sécurité (7 %) et, déjà, l’Internet des objets (7 %) et les technologies « wearables » (5 %).

Un attrait mitigé pour la France

S’agissant des fusions et acquisitions en France, Frédéric Ichay, associé de Pinsent Masons, constate que le pays « est considéré comme une zone où il est plus difficile de traiter des opérations, notamment dès qu’il s’agit de la réglementation liée au droit social », mais que l’Hexagone « reste considéré comme une place performante grâce à ses infrastructures et ses réseaux, ainsi que pour la qualité de sa main-d’œuvre ».

Le pays est également identifié comme une porte d’entrée vers l’Afrique, ce que confirme plus que jamais le groupe Orange. Celui-ci est très présent sur ce continent, le plaçant au cœur de sa stratégie Essentiels 2020.

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