Cloud

Les principaux fournisseurs de stockage en ligne

Par La rédaction, publié le 17 septembre 2011

Les offres de stockage dans le cloud se multiplient. Elles aident les entreprises à limiter les investissements en infrastructure.

Le stockage est l’une des deux composantes de l’offre d’Infrastructure as a Service (Iaas), l’autre étant la fourniture de puissance de calcul. Avec son offre S3 (Simple Storage Service), Amazon a été l’un des précurseurs en la matière. Depuis, il a été suivi par une multitude d’acteurs.

Le stockage est l’une des deux composantes de l’offre d’Infrastructure as a Service (Iaas), l’autre étant la fourniture de puissance de calcul. Avec son offre S3 (Simple Storage Service), Amazon a été l’un des précurseurs en la matière. Depuis, il a été suivi par une multitude d’acteurs.
Le bénéfice financier du stockage dans le cloud est immédiat : d’une part les entreprises sont facturées au volume de données stockées, d’autre part elles n’ont pas à investir dans une infrastructure matérielle sous-exploitée. Principalement dédiées aux développeurs, les ressources de S3 sont accessibles via une interface de services web. En complément, Amazon propose EBS (Elastic Bloc Service), des volumes de stockage en mode bloc utilisables comme s’il s’agissait d’un disque dur, disponibles hors instance et permettant, par exemple, de créer un système de fichiers.
Bien que ces offres paraissent simples et attractives, les grandes entreprises hésitent encore à passer le cap. « En France, la demande provient essentiellement des plus petites sociétés et concerne surtout la sauvegarde et l’archivage », explique Jean-Yves Pronier, directeur marketing chez EMC. Editeurs (Oodrive, Axalot…), opérateurs (Orange Business Services, Verizon Business, Colt, etc.), fournisseurs d’infrastructures (EMC, IBM…) et intégrateurs (Accenture, Steria…) proposent aujourd’hui des offres dans ces deux domaines, qui représentent le stockage de niveau deux et trois.

Le bénéfice financier du stockage dans le cloud est immédiat : d’une part, les entreprises sont facturées au volume de données stockées, d’autre part, elles n’ont pas à investir dans une infrastructure matérielle sous-exploitée. Principalement dédiées aux développeurs, les ressources de S3 sont accessibles via une interface de services web. En complément, Amazon propose EBS (Elastic Bloc Service), des volumes de stockage en mode bloc utilisables comme s’il s’agissait d’un disque dur, disponibles hors instance et permettant, par exemple, de créer un système de fichiers.

Bien que ces offres paraissent simples et attractives, les grandes entreprises hésitent encore à passer le cap. « En France, la demande provient essentiellement des plus petites sociétés et concerne surtout la sauvegarde et l’archivage », explique Jean-Yves Pronier, directeur marketing chez EMC. Editeurs (Oodrive, Axalot…), opérateurs (Orange Business Services, Verizon Business, Colt, etc.), fournisseurs d’infrastructures (EMC, IBM…) et intégrateurs (Accenture, Steria…) proposent aujourd’hui des offres dans ces deux domaines, qui représentent le stockage de niveau deux et trois.

Pas adapté aux données en cours de traitement

Pour le stockage de niveau un (données en cours de traitement, bases de données), en revanche, c’est plus difficile. « L’échange fréquent d’un grand volume d’informations entre une entreprise et un nuage informatique n’est pas pertinent, explique Marc Carrel-Billiard, directeur du département solutions et technologies avancées chez Accenture France Benelux. Les applications massivement transactionnelles ne sont pas adaptées, pour l’instant, au monde du cloud. » En effet, les offres de stockage dans le nuage n’offrent pas encore de garanties de qualité de service suffisantes pour autoriser le déploiement d’applications sollicitant fortement des bases de données. La performance du stockage de premier niveau n’est garantie que lorsqu’il est mis en œuvre à proximité physique des serveurs d’applications. « Le stockage dans le cloud est donc plutôt recommandé pour des données non structurées, qui représentent 70 % des informations d’une entreprise », explique Daniel Chiossi, directeur marketing stratégique cloud computing chez Orange.

Selon Antemeta, intégrateur spécialiste du stockage, les grands comptes sont aujourd’hui surtout en phase projet et basculeront dans les trois ans à venir. D’ici là, les systèmes de stockage dans le cloud devraient aussi gagner en interopérabilité, levant un autre frein à l’adoption de ce type d’offre. Il y a un an, l’association SNIA a lancé l’interface Cloud Data Management (CDMI). Il s’agit d’une architecture permettant la migration de données et de métadonnées d’un cloud à un autre, qu’il soit privé, public ou hybride.

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