© Jipé - Fotolia

Autres

Bruxelles étend le droit à l’oubli

Par La rédaction, publié le 28 novembre 2014

Google ne devra plus seulement appliquer le droit à l’oubli sur ses déclinaisons nationales, comme Google.fr ou Google.it, mais aussi désormais à Google.com. Tel est le dernier épisode de la guerre que se livrent le géant américain et l’Union européenne.

Cette dernière a donc décidé d’étendre cette possibilité pour l’internaute de demander son droit à l’oubli. « Limiter le retrait de ces liens aux domaines européens en partant du principe que les utilisateurs tendent à utiliser les moteurs de recherche sur leurs domaines nationaux ne peut pas être considéré comme un moyen suffisant de garantir de façon satisfaisante les droits relatifs aux données », estime le groupe de travail ad hoc de l’Union européenne.

D’autres entreprises concernées

Celui-ci va même plus loin, en demandant à Google d’« envisager des propositions afin de séparer les moteurs de recherche des autres services commerciaux comme une possible solution de long terme ». En clair, cela revient à dissocier le moteur de recherche des services de Google, comme Youtube.

Dans les faits, Bruxelles n’a pas le pouvoir de contraindre Google à ce qui s’apparenterait à un démantèlement, mais c’est un signe de plus que le torchon brûle entre les deux parties.

Google n’est pas le seul à être concerné par cette disposition nouvelle : toutes les entreprises qui collectent des données, en particulier au plan supranational, devront elles aussi se mettre en conformité. Et les demandes risquent d’affluer : jusqu’ici, Google en a reçu 174 226 pour 602 479 liens, dont la moitié a été effacée.

C’est en France que l’on a le plus eu recours au droit à l’oubli, avec 34 632 demandes pour 105 593 liens.

Dans l'actualité

Verified by MonsterInsights