Green IT
La plateforme Greenscope prête pour l’échéance CSRD
Par Alain Clapaud, publié le 09 janvier 2024
La directive européenne CSRD va harmoniser le reporting extra-financier ESG des entreprises, mais aussi élargir très largement leurs obligations. Greenscope propose une solution SaaS à toutes celles qui seront prochainement concernées par cette nouvelle réglementation.
Les grandes entreprises sont habituées à produire des bilans extra-financiers de leur activité sur des rythmes trimestriels et annuels. À partir de 2024, ce reporting ESG (Environnement, Social et Gouvernance), sous l’effet de la directive CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive) qui va harmoniser ces rapports, s’imposera aux entreprises de plus de 500 personnes cotées en bourse, puis à celles de plus de 250 salariés réalisant plus de 40 M€ de CA (1er janvier 2025) et enfin aux PME (de 10 à 250 employés) en 2026, dans une version allégée.
Greenscope prépare la collecte des données
Au départ, quelque 50 000 sociétés seront soumises à ce règlement européen. « Il s’agit d’un cadre de transparence qui va bouleverser la façon dont la RSE est traitée aujourd’hui. Les entreprises l’ont abordée sous un angle communication. Avec ce cadre très normé, nous allons avoir une photographie plus exacte de leur empreinte et de leur gouvernance sur ces sujets environnementaux », résume Jean-Emmanuel Challan-Belval, fondateur de Greenscope. « Il faut s’y préparer dès maintenant afin de commencer à collecter les points de données, par exemple les valeurs de l’empreinte carbone ou l’impact de l’entreprise sur la biodiversité. Et il faut mettre en place toutes les intégrations de données afin de se mettre en conformité et être capable de publier les rapports aux dates requises. »
Greenscope couvre toutes les contraintes fixées par la réglementation en centralisant l’ensemble de ce reporting sur une plateforme SaaS. Celle-ci a d’ailleurs une couverture fonctionnelle assez large. Outre cette verticale réglementaire conforme à la SFDR (Sustainable Finance Disclosure Regulation), à la CSRD et à la taxonomie européenne, elle propose un module de collecte des données et de calcul, un module de consolidation et vérification des données, un module d’analyse et un volet publication de rapports. « Notre challenge était de fusionner au sein d’une même plateforme les fonctionnalités généralement proposées dans quatre à cinq logiciels différents. Nous y sommes parvenus en nous appuyant sur une architecture big data. »
Un rôle accru de la DSI
La plateforme est hébergée dans les infrastructures françaises de Google Cloud. Un point qui intéressera sans doute les DSI déjà habitués à travailler avec le cloud provider. Car Jean-Emmanuel Challan-Belval pense que ces derniers « vont être au cœur de ce sujet car la collecte des données devient cruciale ». Un changement important : alors que la problématique du reporting environnemental était souvent du ressort du responsable RSE, avec un volet outillage souvent relégué en arrière-plan, l’évolution et le durcissement de la réglementation européenne vont pousser bon nombre d’entreprises à structurer leur reporting extra-financier et se tourner vers des plateformes SaaS adaptées. « Ce reporting nécessite de se connecter sur l’ERP interne, sur les outils de calcul de l’empreinte carbone ainsi que sur le système RH pour collecter les données sociales. La DSI sera au cœur de cette problématique d’intégration de données. Les directions RSE vont clairement devoir se rapprocher des DSI et des DAF. » Plus de 1 000 sociétés réalisent déjà leur reporting ESG sur la plateforme Greenscope.
LE PITCH
Jean-Emmanuel Challan-Belval
CEO et fondateur de Greenscope
« Les directions RSE vont devoir se rapprocher des DSI et des DAF pour ce reporting extra-financier. »
L’ENTREPRISE
CRÉATION : 2022
SIÈGE : Périgueux (24)
EFFECTIF : 20 collaborateurs
FINANCEMENT : 1 M€ (Épopée Gestion, Newfund et Archipel Ventures)
RÉFÉRENCES : Société Générale, BPifrance, MACSF, Cerea Partners, Chanel
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