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La SSII Atos propose à ses salariés la Bluecar de Bolloré

Par La rédaction, publié le 07 décembre 2012

Les salariés du siège d’Atos auront accès à une flotte de véhicules identiques aux Autolib’ qui circulent dans la capitale. Le service baptisé MyCar est, pour l’instant, limité à une dizaine de véhicules et 400 utilisateurs potentiels.

Bien-être au travail, réduction du bilan carbone de 50% d’ici à 2015… La SSII Atos veut  afficher son irréprochabilité en matière de responsabilité sociale et environnementale (RSE). C’est dans ce contexte que Thierry Breton, son PDG, a conclu un accord avec le groupe Bolloré pour mettre à disposition de ses salariés la Bluecar, le célèbre véhicule électrique qui circule depuis un an dans Paris. Baptisé MyCar, le service est similaire à Autolib’, son équivalent grand public dans la capitale. Les salariés peuvent réserver sur l’intranet de la société un véhicule et connaître le degré de chargement de la batterie. Ils accèdent à leur véhicule via un badge et pourront profiter de l’infrastructure Autolib’, soit 750 stations et plus de 3 500 bornes de recharge situées à Paris et en Ile-de-France.

Dans sa phase pilote, l’accès au service est limité à 400 salariés – en grande partie des consultants et des commerciaux d’Atos – sur les 4 500 employés que compte le siège d’Atos basé à Bezons. La flotte se réduit pour l’instant à une dizaine de voitures portant le logo Atos avant une montée en charge en fonction du succès du service. Le modèle économique de MyCar repose sur la réduction des coûts liés aux déplacements des salariés à forte mobilité : indemnités kilométriques, frais de taxi et de parking que la société rembourse à ses collaborateurs en temps normal.

Un relais de croissance dans les entreprises pour le groupe Bolloré

Selon Thierry Breton, le seuil de rentabilité du service est atteint dès deux allers-retours par jour par véhicule. Concernant le contrat commercial, « Atos bénéficie d’un service dédié, dans lequel la SSII verse un tarif équivalent à ce que nous verse Autolib’ », a précisé Vincent Bolloré. Soit 485 euros par voiture et par mois. Pour l’instant, la relation entre les deux sociétés se limite à ce partenariat commercial. « Cela dit, à l’aide de notre expertise sur la ville intelligente, de nouveaux services pourraient être développés pour le groupe Bolloré afin d’enrichir l’offre », a précisé, en guise d’appel du pied, Thierry Breton. Pour le groupe Bolloré, il s’agit à n’en pas douter d’une excellente vitrine pour partir à la conquête des entreprises.

Des bornes de recharge électrique ont été aussi implantées sur le campus d’Atos, en extérieur mais également dans les parkings en sous-sol. Elles seront alimentées grâce à des panneaux photovoltaïques installés sur le site.

Si ce concept est censé être reproduit sur les autres sites du groupe Atos, il devrait se limiter à la capitale car il est tributaire de l’infrastructure de Bolloré et de ses bornes de recharge électrique dans les villes.

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