Sauvegarde, restauration, cyberattaque : comment le CD31 a remis son SI sous contrôle avec Cohesity

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Le CD31 renforce sa cyber-résilience avec Cohesity

Par Thierry Parisot, publié le 16 décembre 2025

Le Conseil départemental de Haute-Garonne a renouvelé la solution de sauvegarde et de restauration des données qu’il exploite pour ses différentes missions. À la clé, moins de temps consacré aux opérations et une protection plus efficace.

Pour assurer ses missions auprès des 586 communes du territoire, le Conseil départemental de Haute-Garonne (CD31) gère un vaste ensemble de données sur différents domaines. « Plans de bâtiments, services d’architecture, archives départementales, demandes de prestations pour l’aide sociale ou cartes de transport scolaire pour les collégiens, le spectre est très large », décrit Jean-Xavier Mauruc, son administrateur des systèmes et bases de données. Seulement, du fait du manque d’harmonisation lié à la grande disparité des données, et de la diversité des informations et des formats de fichiers, les sauvegardes et les restaurations en cas d’incident (panne, faille de sécurité, échec d’une mise à jour, etc.) devenaient de plus en plus complexes.
Le système utilisé depuis le milieu des années 2010, basé sur Avamar (technologie développée par EMC) et Data Domain de Dell, respectivement pour le pilotage des sauvegardes et leur stockage, commençait aussi à montrer ses limites.

Avec l’arrêt par Dell des mises à jour et du support technique pour ces solutions à l’automne 2022, une réflexion est lancée fin 2021 pour leur remplacement. « Dans le cadre d’un marché d’acquisition de matériel, nous nous sommes rapprochés des “leaders” classés par Gartner, raconte Jean-Xavier Mauruc. Nous avions aussi identifié IBM sur ce marché, mais sa solution était surdimensionnée pour notre organisation ».

Quatre critères devaient départager les candidats retenus, à savoir Cohesity, Commvault, Rubrik et Veeam. La nouvelle solution devait préserver l’existant et faciliter l’intégration dans un environnement « assez classique » combinant plusieurs éléments d’infrastructure : un système de virtualisation, différents SGBD (bases pour les applications métiers), des serveurs de fichiers, des serveurs physiques (systèmes critiques, infrastructures de réseau, etc.), un annuaire Active Directory, et une messagerie.

Sur le plan fonctionnel, le CD31 souhaitait une non-régression, sachant que « le système précédent apportait une réponse satisfaisante ».

La solution devait aussi être robuste et résiliente aux pannes et aux cyberattaques.

Enfin, le dernier critère concernait la capacité de réplication. « Nos sauvegardes sont stockées sur deux sites distants, réalisées quotidiennement dans la plupart des cas, ou toutes les deux heures pour les données les plus critiques », indique l’administrateur, précisant que « les restaurations, quant à elles, sont plutôt de deux à trois en moyenne chaque mois, en cas de données perdues ou altérées ».

À ces prérequis s’ajoutaient la simplicité de gestion et d’utilisation, pour faciliter l’exécution des tâches quotidiennes, et l’aspect économique, tant pour le coût d’achat que pour les charges récurrentes.

Au cours du POC mené avec chaque candidat pendant un mois, « les solutions excellaient chacune dans certains domaines, mais peinaient dans d’autres, explique Jean-Xavier Mauruc. Sur la globalité des services offerts, Cohesity sortait toutefois du lot avec DataProtect, unique solution sans régression ».

Sitôt le choix validé, la solution est rapidement déployée fin 2022, pendant une dizaine de jours, puis lancée en production au début de 2023 dans un contexte hybride : sur site pour les données locales, et dans le cloud pour celles manipulées notamment par les logiciels de la suite Office 365.

Aujourd’hui, le Conseil départemental est désormais bien équipé pour protéger ses données institutionnelles.
Le gain sur la gestion des sauvegardes peut atteindre 15h par semaine.

« Le nouveau et l’ancien système ont fonctionné en parallèle pendant un à deux mois, jusqu’à ce que les sauvegardes passées expirent, décrit Jean-Xavier Mauruc. Quant à la prise en main, elle a été rapide puisque la solution avait justement été choisie pour sa simplicité d’utilisation et ses interfaces intuitives : un jour et demi a suffi pour former la douzaine d’administrateurs et la dizaine de superviseurs. »

Plus de deux ans après la migration, le CD31 se dit pleinement satisfait. « Aujourd’hui, nos services ne se soucient plus de la solution, c’est la preuve qu’elle joue parfaitement son rôle », ironise Jean-Xavier Mauruc. Auparavant, l’équipe administrative devait consacrer beaucoup de temps et d’efforts pour s’assurer que les sauvegardes correspondaient à la fenêtre nocturne, impliquant une segmentation manuelle des tâches pour éviter les chevauchements sur une même base de données.

Jean-Xavier Mauruc

Administrateur des systèmes de bases de données

« En optimisant la gestion et la sécurisation de son parc de données, le conseil départemental est désormais paré pour continuer à assurer efficacement ses missions sur les prochaines années. »

« Avec Cohesity, les tâches ont été rationalisées, réduisant leur nombre de 90 %, détaille-t-il. Cette simplification a permis de passer de deux à trois heures par jour consacrées à la gestion des sauvegardes, à quelques minutes, soit un gain pouvant atteindre 15 heures par semaine ».

De la même façon, le processus de récupération est devenu plus facile à gérer. En parallèle, la surveillance de la bonne exécution des opérations a gagné 95 % d’efficacité, grâce à un système d’alertes : les incidents sont désormais traités en seulement cinq minutes au lieu de deux heures.

Enfin, la sécurité globale des données a été renforcée. « Spécifiquement conçue pour répondre aux menaces les plus avancées, la solution garantit un haut niveau de protection. Et l’intégration progressive des technologies d’IA dans les solutions de Cohesity devrait renforcer encore notre cyber-résilience », conclut Jean-Xavier Mauruc.


L’IA renforce la protection des données.

Depuis l’an dernier, Cohesity a accéléré l’intégration de l’intelligence artificielle, et en particulier de l’IA générative, pour renforcer la cyberrésilience, optimiser la gestion des données et la reprise après incident. Au coeur de cette stratégie, l’assistant conversationnel Cohesity Gaia conjugue les technologies RAG (Retrieval Augmented Generation) aux grands modèles de langages (LLM) pour interroger avec précision les données « secondaires » (sauvegardes, archives, données en coffre), sans avoir besoin de les restaurer au préalable. Il propose une représentation visuelle intelligente et une indexation sémantique en temps réel, permettant aux utilisateurs de poser des questions ciblées et d’obtenir des réponses précises. Dans Cohesity Data Cloud, la plateforme qui inclut la solution DataProtect mise en oeuvre par le CD31, l’IA est aussi mise au service de la cyber-restauration via un assistant intelligent qui guide les équipes lors d’un incident : détection de comportements anormaux, analyse de l’impact, corrélation des événements et recommandations de remédiation.


Le projet en Chiffres

586 communes composent le département

15 heures gagnées par semaine grâce à la rationalisation des tâches de sauvegarde

250 To de données au total, directement liées à la production pour plus de 85 % d’entre elles


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