© marog-pixcells - Fotolia

Secu

Les États-Unis à nouveau en tête des envois de spams

Par La rédaction, publié le 11 mai 2015

À chaque trimestre son bilan mondial des émissions de spams. Réalisé par Sophos, le « Spampionship » des trois premiers mois de 2015 constate le retour des États-Unis en tête du classement, après avoir été un temps dépassés par la Chine.

Le pays de l’Oncle Sam est crédité de 10 % du volume d’envoi de spams dans le monde sur la période étudiée, assez loin devant le 2ème, le Vietnam, à l’origine de 7 % des campagnes, et  l’Ukraine, 3ème avec 6,8 % des spams envoyés entre janvier et mars.

La Russie est au pied de ce podium d’un genre particulier avec 5,7 % des émissions de courriers indésirables, à quasi-égalité avec la Corée du Sud, 5ème avec 5,6 % des envois.

L’ex-numéro un, la Chine, n’arrive qu’en 6ème place, responsable de « seulement » 5,5 % des spams sur ce 1er trimestre 2015. Suivent le Brésil (4 %), l’Inde (3,6 %), l’Italie (3,2 %), l’Argentine (2,9 %) et le Japon (2,7%), à égalité avec l’Allemagne, qui ferme ce Top 12.

Émetteurs, mais pas auteurs

Pour rappel, Sophos dresse cet état des lieux grâce à ses SophosLabs, qui ont mis en place un réseau de « pièges à spam ». Ceux-ci fonctionnent dans le monde entier avec pour but de collecter ces courriers nuisibles. « Lorsqu’un spam est piégé, il est possible de savoir d’où il a effectué son dernier voyage en se penchant sur l’adresse IP de l’ordinateur à partir duquel ledit spam a été envoyé », explique l’éditeur.

La plupart du temps, ces messages ne sont pas directement émis par leurs auteurs, mais par l’intermédiaire de malwares zombies. Une fois la prise de contrôle de l’ordinateur ciblé possible, ils envoient des spams. Ainsi l’émetteur réduit fortement ses frais d’envoi (bande passante, ressources systèmes), qui passent finalement à la charge de la victime. Le classement des pays ne reflète donc pas les vrais auteurs, mais les émetteurs.

Dans l'actualité

Verified by MonsterInsights