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Paris, une « smart city » pour les investisseurs étrangers

Par La rédaction, publié le 18 juin 2013

Paris, capitale du numérique ? Institutionnels et investisseurs chinois et américains étaient venus ce week-end faire le plein d’innovation à l’occasion du festival Futur en Seine.

La France du numérique attire-t-elle toujours les entrepreneurs étrangers ? Oui, si l’on en croit les importantes délégations étrangères qui se sont déplacées ce week-end à l’occasion de Futur en Seine.

En marge de ce festival du numérique, qui se tient jusqu’à dimanche 23 juin, des conventions et des business tours étaient organisés par l’Agence régionale de développement (ARD). Objectif : mettre en avant l’entrepreunariat dans le secteur des nouvelles technologies.

Les bureaux de l’ARD dans le monde y participent tout au long de l’année. « Si la notoriété de la France est incontestable dans le domaine du numérique, les entreprises n’ont pas une idée très précise de ce qu’elles cherchent. Elles viennent plutôt pour découvrir les nouveautés françaises », explique Xing You, directrice du bureau de l’ARD en Chine.

Cette année, les entrepreneurs chinois ont marqué leur intérêt pour le e-commerce selon elle. « La France possède un atout dans ce domaine par rapport à la Chine. »

Le cadre idéal pour rencontrer l’incubateur Cleantech et les start up eGreen, Zenpark, Citegreen, et Trinov, spécialisées dans le smart grid. A savoir les transports intelligents, la gestion des déchets ou de l’électricité.

Une douzaine d’experts s’étaient déplacés après un appel à candidatures. Leur mobilisation est le fruit d’un travail collaboratif entre la filiale américaine de l’ARD, Prime (Paris Region International Mission Enterprise), le bureau Science et Technologie du Consulat français à San Fransisco et l’AFII (l’Agence française pour les investissements internationaux).

Caroline Nowacki, en charge du business développement chez Prime, parle d’une réaction positive de la Silicon Valley à cette invitation. « La France bénéficie d’une primauté culturelle qui les incite à s’y intéresser (…) Chaque année cela me surprend toujours autant de voir un tel enthousiasme en réponse à l’appel à candidature du business tour de la part de la Silicon Valley. »

« Made in France is great ! »

Les participants proviennent dans l’ensemble de la Silicon Valley et de Palo Alto, près de l’université de Standford. « Ils font partie des plus motivés pour s’accorder ce déplacement », ajoute Caroline Nowacki. Certains ont des projets en cours de développement en France, comme l’entreprise SilverSpring, qui aide à la gestion intelligente de production d’électricité.

D’autres, tel le centre de recherches Institute For The Future (IFTF) de Palo Alto, sont chargés de définir les « makers cities » de demain à travers le monde et de les cartographier. «  Nous cherchons à recenser les start up, à savoir pourquoi elles existent et d’où viennent leurs idées, afin de partager les recherches avec nos clients. La France déborde d’idées », raconte Sean Ness, directeur du développement de l’IFTF. Et d’ajouter : « Made in France is great ! »

Quant à Jonathan Reichental, le CIO de Palo Alto, il voit dans cette visite une « excellente opportunité d’apprendre les innovations technologiques qui se développent en France. »  La France reste une source d’inspiration importante dans le secteur des nouvelles technologies pour les leaders d’opinion américains.

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