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Recruter des athlètes de haut niveau pour dynamiser votre DSI

Par Thierry Derouet, publié le 30 mai 2023

Et si, dans vos recherches de nouveaux talents, vous envisagiez de recruter des athlètes de haut niveau ? Après son programme « Women in Tech », Salesforce propose d’accompagner la reconversion vers les métiers du numérique de nos sportifs.

Qu’ont en commun Ysaora Thibus, Erwan Konaté, Emmanuelle Mörch, Sofyane Mehiaoui et Daniel Narcisse ? S’ils sont ou ont été tous athlètes de haut niveau dans leurs disciplines respectives (fleuret, saut en longueur, tennis fauteuil, basket-ball, fauteuil et handball), tous les cinq sont devenus les « ambassadeurs de marque du programme Athletes in Tech » de Salesforce. Un programme qui ambitionne de les accompagner pendant leur carrière sportive et de les préparer pour leur « deuxième vie », comme l’a souligné Amélie Oudéa-Castéra, ministre des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques, venue saluer cette initiative.

Un suivi personnalisé des performances depuis Tableau

Concernant l’accompagnement sportif, Emilie Sidiqian, directrice générale de Salesforce, a précisé qu’il « s’agit de créer des outils personnalisés de suivi de leur performance, à partir de l’analyse de la data ». C’est via Tableau que les sportifs de haut niveau pourront bénéficier d’un suivi individuel de leurs performances et visualiser leurs évolutions sportives à partir de données physiologiques. Ainsi, ils pourront, à chaque étape de leur entraînement, sur la base des informations recueillies, essayer de repousser leurs limites.

Emilie Sidiqian : « Il nous est apparu important de contribuer de façon tangible à l’héritage de Paris 2024 en soutenant les athlètes qui sont au coeur de cet événement historique »
Emilie Sidiqian : « Il nous est apparu important de contribuer de façon tangible à l’héritage de Paris 2024 en soutenant les athlètes qui sont au coeur de cet événement historique »

Low code et Einstein GPT au service de nos athlètes

Erwan Konaté, double champion du monde des moins de 20 ans en saut en longueur, reconnaît que même s’il n’a pas fait d’études de statistiques, les informations fournies lui seront précieuses pour gagner. Même si l’outil n’en est qu’à l’état de prototypage, c’est aussi bien l’aspect low code qui va permettre à nos non-experts d’explorer les données fournies que l’utilisation d’Einstein GPT qui devrait procurer prédictions et recommandations sur les performances de nos athlètes.

Femmes et athlètes, même combat ?

Mais le volet le plus important de cette annonce porte sur la reconversion de nos sportifs. « Une reconversion souvent mal préparée », qu’Emilie Sidiqian, entend mener avec autant de passion que le programme « Women in Tech », où Salesforce s’est déjà engagée à former 1 000 femmes dans la tech. Et où « 650 l’ont déjà été », comme le précise Marie Petitcuénot, en charge de l’impact de Salesforce sur des initiatives liées à la diversité, l’engagement philanthropique et l’employabilité des talents dans le numérique.

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Une urgence pour l’après 2024

« Dans la majorité des cas, pour un sportif de haut niveau après 27 ans, que se passe-t-il ? » interroge Marie Petitcuénot. La fin d’une carrière sportive n’est pas la fin du parcours. La vie continue. Pour nos athlètes, il devient alors urgent « d’accélérer la reconversion vers un métier porteur » insiste-t-elle.

Daniel Narcisse, triple champion olympique de handball, appuie cet aspect : « nombreux sont les sportifs qui souhaitent intégrer le monde de l’entreprise, et non plus seulement se reconvertir autour de leur discipline d’origine ».

Le programme « Athletes in Tech » devrait les y aider. D’une durée de 8 semaines, c’est un accompagnement personnalisé composé de sessions de mentorat hebdomadaires animées par des salariés de Salesforce qui est proposé. Quatre ateliers pédagogiques et 60 heures de cours en ligne dispensés sur Trailhead, la plateforme de formation gratuite de Salesforce, complètent ce cursus.

Un sujet qui va bien au-delà de la seule reconversion

Le sujet de l’accompagnement de nos sportifs de haut niveau va bien au-delà de la seule question d’acquisition de compétences numériques. Si Salesforce apporte une réponse concrète, « Il faut à l’avenir être doublement ambitieux pour nos athlètes français. Chaque année, ce sont près de 2000 de nos sportifs talentueux qui partent vers des universités américaines », déplore Amélie Oudéa-Castéra.

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