GUIDES PRATIQUES

Rendez votre site visible sur Google sans rien payer

Par La rédaction, publié le 12 juin 2013

Pour augmenter le nombre de visiteurs sur votre site Web, vous avez intérêt à l’optimiser afin qu’il soit repéré par les moteurs de recherche. Voici comment.

Par Nicolas Bykoff, Digital Project Manager d’Activis (agence de marketing digital).

Trop souvent, les entreprises ne font rien pour optimiser le référencement de leur site marchand. Cela revient à ouvrir une boutique dans une arrière-salle plutôt que dans une avenue passante. Difficile, dans ce cas, d’attirer les clients. Pour augmenter le nombre de visiteurs, pas besoin de payer. Il faut optimiser son site Internet afin qu’il soit repéré par les moteurs de recherche comme Google (91 % des requêtes des internautes français).

Autrement dit : faire en sorte que Google fasse remonter vos pages dans les premiers résultats pour une requête correspondant à une liste de mots clés prédéfinie, ou aux produits que vous vendez. On parle alors de SEO, ou Search Engine Optimisation. On distingue deux types d’optimisation. La première se fait sur le site directement (ou on-site) et a trait à son contenu et à son architecture technique. La seconde, dite hors-site (ou off-site), s’intéresse aux réseaux sociaux et aux liens externes qui pointent vers le site (back links). Sachez que la seconde a un poids beaucoup plus important dans l’optimisation que la première, la proportion étant de 80 contre 20 %.

Dans l’idéal, les optimisations interviennent le plus tôt possible, dès la création du site. S’y intéresser très en amont permet de choisir son nom de domaine avec la pertinence maximale, ainsi que les mots clés et l’arborescence. Si vous optimisez un site Web déjà en ligne, vous devrez d’abord examiner ce qui existe avec des outils d’analyse d’audience, comme Google Analytics ou une des solutions d’Altinternet, par exemple, puis mesurer a posteriori l’effet des modifications.

Si le site existe déjà, Google Analytics fournit la liste des mots avec lesquels les internautes arrivent le plus souvent sur les pages. Cela vous donne une première indication des mots clés à retenir. Mais les internautes font de plus en plus souvent des requêtes alors qu’ils sont connectés à leur compte Google. Elles sont alors cryptées. Dans Google Analytics, vous obtenez dans ce cas des tags “ not provided ” ou “ not set ” au lieu des mots clés espérés. Dans ce cas, contentez-vous des pages les plus vues du site, souvent optimisées pour un seul mot clé.

Les adresses URL des pages ont également leur importance. N’introduisez pas de mots clés dans le nom de domaine. Privilégiez plutôt votre marque. Vous aurez recours aux mots clés – ici des modèles d’ordinateurs – pour construire la fin de l’URL, par exemple http://votremarque/catégorie_du_produit/marque/modèle.

La plupart des CMS (Content Management System, ou outils de création de contenus de sites Web) du marché, comme WordPress, Drupal ou Magento, sont déjà optimisés pour le référencement. Par défaut, les URL seront donc construites correctement. Enfin, Google privilégie les sites Internet dont le temps de chargement est raisonnable. Vérifiez donc les performances du vôtre sur https://gtmetrix.com. Vous obtiendrez, en plus, des indications sur les corrections à effectuer. Par exemple, mentionner la taille des images pour accélérer leur chargement.

Les mots clés et idées importantes seront placés dans les titres et les chapos, et au début des articles (dans les 60 premiers mots). Mais attention, Google n’apprécie pas qu’on utilise de manière exagérée le même mot clé. Cette technique, appelée keyword stuffing (ou bourrage de mots clés), est à proscrire. Préférez les textes inférieurs à 600 mots. Si le vôtre en comprend plus de 1 000, scindez-le en plusieurs pages. Non seulement Google indexera mieux leur contenu, mais cela augmentera le nombre de pages de votre site et, donc, les chances de ressortir dans les résultats.

Les vidéos sont soit embarquées sur votre site, soit postées sur des plates-formes externes comme Dailymotion, Wat.tv ou Youtube. Dans le premier cas, vous leur attribuerez un titre, un descriptif et des tags pertinents. Dans le second, Google ne verra qu’un lien pointant vers un site externe. Entourez alors votre vidéo de texte pour qu’elle soit repérée, en retranscrivant, par exemple, la bande-son avec un outil comme Adobe After Effects.

Les liens internes au site ont autant d’importance que les externes. Vos pages seront le plus possible liées les unes aux autres. Attention : le choix de l’ancre est essentiel. Autrement dit, les mots clés utilisés pour les liens comptent pour le référencement. Evitez d’écrire “ lien de téléchargement ici ”, mais plutôt “ télécharger l’étude sur les effets du réchauffement climatique ”.

Certains comportements, comme l’achat de liens, sont interdits par Google. Des formulaires de dénonciation sont même disponibles en ligne. Interflora l’a appris à ses dépens. Si Google découvre que des liens ont été achetés, il dégrade les sites Web dans la liste de résultats. L’échange de liens n’est pas non plus bien vu, ni l’ajout de commentaires factices sur des blogs ou d’autres sites.

Trois points à prendre en compte

Le poids des réseaux sociaux est de plus en plus important dans les algorithmes de Google. Partagez les pages de votre site sur Facebook, Twitter et consorts.

Pour les sites mobiles, Google apprécie le “ responsive design ”, c’est-à-dire que le site doit être conçu pour que l’affichage s’adapte à la taille de l’écran.

N’hésitez pas à utiliser la balise auteur pour relier les auteurs des articles de vos sites à leurs profils Google+.

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