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Spotcloud, le futur du cloud computing ?

Par La rédaction, publié le 16 février 2011

Et si le futur du cloud computing n’était ni chez Amazon, ni chez Google ou Microsoft, mais partout à la fois. Le Canadien Spotcloud propose une vision en rupture avec le marché en train de se constituer.

Spotcloud, c’est le retour de la bonne vieille place de marché, mais appliquée au cloud computing. Vous avez besoin de puissance informatique pour ajouter, par exemple, des serveurs derrière votre site web en prévision d’une grosse opération marketing, ou pour muscler votre infrastructure en prévision d’une clôture comptable difficile ? Il suffit de se rendre sur Spotcloud.com, et de consulter les offres proposées. Et si le prix affiché pour l’exécution d’une machine virtuelle et ses caractéristiques techniques correspondent au besoin, l’affaire est conclue.

La grande nouveauté de Spotcloud, c’est qu’il ne s’agit pas d’une simple revente de capacités de services cloud existants : toute entreprise est en mesure de se présenter elle-même comme founisseur de puissance informatique et de fixer son prix sur la place de marché. Là encore, elle a la possibilité de ne proposer de puissance que lorsque ses serveurs sont sous utilisés.

Choix d’un fournisseur d’instances sur la place de marché SpotCloud.

Pour l’heure, seule l’exécution de machines virtuelles (VM) peut être négociée sur la place de marché. La start up propose des serveurs dédiés préparamétrés sur lesquels les utilisateurs installeront leurs applications, pour ensuite les exécuter chez l’un des fournisseurs Spotcloud. L’une des limites actuelles du service : ces outils, gratuits, s’appuient tous sur Linux Ubuntu.

Côté fournisseur de capacité, il s’agit d’installer une image ISO du système Enomaly ECP Spotcloud Edition sur une machine. A priori il semble qu’il soit nécessaire de la dédier à cette fonction fournisseur Iaas (Infrastructure as a Service), ce qui limite la flexibilité pour l’entreprise. La configuration mise au point par Spotcloud assure l’isolation des VLAN, la gestion des quotas d’utilisation des ressources.

L’approche qui fait école

Le Canadien n’est pas la seule start up à avoir eu cette idée de commercialiser la puissance informatique inutilisée des entreprise. En Europe, une société allemande tiend la corde, Zimory. Son atout ? C’est une spinoff de Deutsche Telekom, elle bénéficie donc d’un support de poids qui pourrait faire la différence si ce modèle de course à la puissance s’avère un succès. Zimory a levé 4 millions d’euros de financement en octobre 2010.

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