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Adobe passe l’Internet mobile au peigne fin

Par La rédaction, publié le 11 septembre 2014

En regard du reste du monde, la part d’utilisation des smartphones et des tablettes en France apparaît encore faible. C’est ce que révèle la dernière étude menée par Adobe. Ainsi, le pays se classe en avant-dernière position des usages mobiles en Europe. L’utilisation de terminaux mobiles pour la visite de sites est toutefois en croissance, même si elle n’est que de 21 % (contre 36 % en Grande-Bretagne et 35 % en Suède).

Aux États-Unis, la situation apparaît différente. Selon l’étude Adobe, on découvre que les utilisateurs bouleversent leurs habitudes de navigation. Le premier réseau social visité par les internautes mobiles serait ainsi Pinterest (représentant 64 % du trafic) et non plus Facebook. De même, les recommandations Tumblr constitueraient la source de revenus par site la plus élevée, supérieure de 39 % par rapport à Facebook. Par ailleurs, l’utilisation de l’application iMessage aurait enregistré une progression record de 259 % sur une année, alors que le partage de contenus via Facebook aurait diminué de 42,6 %, toujours selon Adobe.

L’étude d’Adobe fait également état d’une utilisation plus poussée des smartphones dotés d’un écran 4 pouces (+132 % sur un an) alors que la navigation sur des téléphones équipés d’un écran plus petit est en baisse de 11 % sur la même période. Un résultat qui suit la tendance du choix d’écrans de plus en plus grands pour faciliter le parcours de navigation des utilisateurs sur le Web mobile.

Des constats plus évidents

Les statistiques d’Adobe traduisent également d’autres phénomènes, parfois évidents. Ainsi, 50 % des navigations sur smartphone et 93 % de celles sur tablettes, aux États-Unis, passeraient par un réseau Wi-Fi plutôt par un réseau cellulaire. Bien sûr pour des raisons de coût et de débit.

Autre point évoqué dans l’étude, le taux de rebond à partir des réseaux sociaux. Celui-ci serait plus élevé sur des terminaux mobiles que sur des postes de travail (61 % contre 53 %). Le chiffre est là encore compréhensible : la consultation de réseaux sociaux est plus « instantanée » sur mobile que sur poste fixe. Et l’utilisateur prend l’habitude d’ouvrir plusieurs fois et à peu d’intervalle son application Facebook ou Twitter, à l’inverse de ce qu’il ferait sur un ordinateur fixe.

 

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