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Cloud

Airbus s’attaque à l’Internet spatial avec OneWeb

Par La rédaction, publié le 19 juin 2015

Après Google, Facebook et Elon Musk, c’est au tour de OneWeb de vouloir un Internet mondial. L’entreprise, fondée par l’ancien responsable du programme satellitaire de Google, Greg Wyler, a déjà mis sur pied O3b, un premier réseau de 16 véhicules spatiaux apportant un début de connectivité depuis une orbite basse. En se rapprochant d’Airbus lors du salon du Bourget, elle passera à une tout autre échelle.

Ainsi, la société a annoncé vouloir mettre en orbite basse pas moins de 900 satellites à partir de 2018. Placés à 1 200 km d’altitude, ils communiqueront ensemble afin de se relayer dans la transmission des informations, contrairement aux satellites géostationnaires. Ces derniers, à 36 000 km au-dessus de la Terre, évoluent en lien avec un point fixe sur le sol. Or dans ce projet, il s’agit de former une constellation quadrillant la planète.

Des microsatellites montés à la chaîne

Pour Airbus Defence and Space, l’enjeu est industriel. Le groupe européen devra – et ce sera une première mondiale dans le secteur satellitaire – produire un engin par jour. Il compte pour cela tirer profit du savoir-faire engrangé avec l’assemblage de ses long-courriers A350. Autre défi : leur taille (150 kg) et leur coût (400 000 €), les rendent particulièrement attractifs.

Il y a un mois, Facebook avait concrétisé son projet de couverture mondiale en faisant décoller pour la première fois l’un de ses drones à énergie photovoltaïque. les prochains sur les rangs sont Google et le fondateur de SpaceX, bien placé sur ce terrain. Autant dire que, d’ici trois ans, le paysage de l’Internet devrait avoir un tout autre visage.

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