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Coreye bascule chez CA pour superviser son infrastructure

Par La rédaction, publié le 24 mai 2013

Pour tenir ses engagements de qualité de service, l’opérateur de cloud computing a modernisé la supervision de son infrastructure en la rationalisant.

Exit les logiciels de supervision Opmanager, Sitescop, PRTG, Cacti et Webwatch. Désormais Coreye, un fournisseur d’infrastructure à la demande et de services associés, surveille en détail les matériels et logiciels qu’il met à la disposition de ses clients (Cofodis, MMA, Leroy Merlin, Buffalo Grill…) à partir d’une seule et unique plate-forme : Nimsoft Monitor.

Cette rationalisation a été motivée par l’obsolescence de ces cinq produits de supervision, utilisés jusqu’alors. « Nous garantissons un niveau de qualité de service de 100 % sur notre infrastructure et de 99,99 % sur les applicatifs qu’elle héberge. Il nous fallait un outil qui nous permette de respecter ces engagements », explique Camille Cacheux, directeur général de Coreye.

De plus, pour conserver son rythme de croissance (chiffre d’affaires en 2012 de 8 millions d’euros, en hausse de 15 %), l’opérateur de cloud a mis en place une stratégie commerciale ciblée sur des verticaux, en proposant des scénarios applicatifs adaptés à différents secteurs : audiovisuel-édition, banque-assurance, distribution, formation-enseignement, industrie, loisirs-sport, médical, mode et prêt-à-porter, organisme public, restauration, services, technologies. La mise en œuvre de cette stratégie passait par une visibilité accrue de l’infrastructure mise à disposition des entreprises.

L’alternative open source n’est pas forcément plus avantageuse

Trois éditeurs ont répondu à l’appel d’offres : Nagios, HP et CA. Coreye écarte rapidement HP et réalise, avec le soutien de l’intégrateur Objectline, un pilote avec les deux candidats encore en lice. Finalement, Nimsoft Monitor de CA obtient les faveurs du fournisseur d’infrastructure à la demande pour deux raisons. D’une part, ce produit lui permet de monitorer des équipements et des applications partagés et exploités par différents clients, de façon personnalisée. Coreye peut donc fournir à ses clients des rapports tout aussi personnalisés, correspondant à l’infrastructure que chacun utilise.

D’autre part, Nimsoft n’a nécessité aucun développement spécifique, donc exploitable immédiatement. Si l’outil open source édité par Nagios est utilisable sans licence, il aurait nécessité des développements spécifiques pour l’adapter à l’infrastructure de Coreye. « Si nous avions sélectionné Nagios, nous aurions dû attendre dix-huit mois pour que leur produit de supervision soit à niveau. Ces développements auraient, par ailleurs, eu un coût équivalent au prix de la solution Nimsoft », explique Camille Cacheux. L’achat de Nimsoft Monitor a coûté à Coreye plus de 100 000 euros. Son retour sur investissement est, quant à lui, estimé à dix-huit mois.

Le déploiement de la solution de supervision a débuté en juillet 2012, avec l’accompagnement, là encore, d’Objectline. Six mois après, près de 40 000 sondes ont été installées sur 1 000 équipements constituant l’infrastructure de Coreye. En janvier 2013, les cinq anciens systèmes (Opmanager, Sitescop, PRTG, Cacti et Webwatch) ont été définitivement débranchés.

Les clients visualisent les tableaux de bord depuis leurs smartphones

La rationalisation opérée, les premiers gains sont quantifiables. Ainsi, l’opérateur de cloud a divisé par dix le temps de déploiement de l’outil de supervision sur les briques d’infrastructure utilisées par ses clients. Il est passé de plusieurs dizaines de minutes par serveur et par application auparavant à quelques minutes aujourd’hui. « Désormais, une seule personne gère cet outil, quand il en fallait deux pour piloter les cinq précédents logiciels de supervision », raconte Camille Cacheux.

Enfin, Coreye se targue de pouvoir superviser son infrastructure à un niveau applicatif, granularité devenue nécessaire pour garantir les engagements de disponibilité pris vis-à-vis de ses clients. Ces derniers ont accès à des tableaux de bord depuis une interface web traditionnelle ainsi que depuis leur smartphone (iPhone ou Android). « L’application mobile n’est pas un gadget, mais un différenciateur important, permettant à nos clients d’avoir une vision en temps réel de leur infrastructure », conclut le directeur général de Coreye.

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