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L’avènement du cloud quantique

Par La rédaction, publié le 19 septembre 2013

Ce terme désigne un service de cloud computing dont les données coexistent en temps réel sur plusieurs centres de données. Une révolution !

L’utilisation d’une infrastructure validée de cloud quantique permet au prestataire de services de s’engager sur une disponibilité contractuelle totale. Notez que ce niveau de disponibilité est actuellement impossible à atteindre avec n’importe quelle autre technologie selon l’état de l’art, bien que certains prestataires ne se privent pas d’utiliser le 100 % de disponibilité comme argument marketing. Il est aisé de comprendre qu’une infrastructure basée sur un seul datacenter ne pourra jamais dépasser la disponibilité théorique de ce datacenter, soit de 99,982 % pour les datacenters de TIER III et de 99,995 % pour les datacenters de TIER IV.
 
2. Affranchissement total des PRA et PCA (plans de reprise d’activité et plans de continuité d’activité). Le cloud quantique dispose par essence d’un mécanisme de reprise ou de continuité d’activité sur un second datacenter. Le jeu de données étant cloné de manière synchrone entre les centres de données, la reprise d’activité est immédiate et sans aucune perte d’information. Le temps de bascule en cas de panne est si instantané (inférieur à quelques millisecondes) qu’il est imperceptible par les clients distants (Navigateur, RDP, VNC, CITRIX…).
Note : cette nouvelle technologie n’affranchit pas de la mise en place d’archivage (sauvegarde sur plusieurs jours glissants, par exemple) si vous souhaitez retrouver un jeu de données antérieures à la date du jour.
 
3. Résilience record des données. Dans le cadre de l’utilisation du cloud quantique, les données coexistent en temps réel sur deux datacenters distants. Un incident dans un des datacenters intriqués n’affecte pas la résilience des données. La résilience totale signifie que la perte de données n’est plus possible théoriquement sauf cas extrême (bombardement atomique…).

Il n’y a pas copie de données, pour cette raison la migration à chaud est instantanée. Les datacenters étant placés dans le même réseau, l’adressage IP ne change pas et il n’y a donc pas de délais de propagation. Les load-balancer physiques offrent une fonctionnalité supplémentaire en ajoutant la répartition de charge sur plusieurs datacenters en plus de la tolérance de panne. Ils permettent aussi la virtualisation des adresses IP.

Une réponse aux exigences de l’Union Européenne

76 % des 1 275 décideurs informatiques, financiers et juridiques européens interrogés en décembre 2012 ont indiqué avoir migré leurs données vers le cloud ou envisageaient de le faire au cours des douze prochains mois, selon une étude réalisée par Opinion Matters pour Iron Mountain. Ils sont même 21 % à vouloir opter pour un modèle exclusivement cloud pour stocker l’ensemble de leurs données.
 
Rappelons-le, la directive de l’UE en matière de protection des données stipule que « le responsable du traitement [des données] doit mettre en œuvre les mesures appropriées pour protéger les données à caractère personnel contre la destruction accidentelle ou illicite, la perte accidentelle, l’altération, la diffusion ou l’accès non autorisé ».
 
Il apparaît aujourd’hui stratégique de choisir le prestataire qui propose les engagements les plus forts du marché et qui dispose des infrastructures et des technologies permettant de tenir réellement ces engagements. Opter pour le cloud quantique permet de s’appuyer sur un partenaire fiable qui s’engage sans compromis sur une disponibilité contractuelle avec pénalités financières de 100 %.

 

 

 

Sébastien Enderlé, fondateur d’ASP Serveur

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