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Le groupe Georges Helfer développe sa cybersécurité
Par Aude Leroy, publié le 20 août 2025
Sous l’impulsion d’une direction générale sensibilisée aux cybermenaces, l’importateur de fruits et légumes a refondé son système de protection informatique. Parmi ses choix, l’EPDR de WatchGuard est venu compléter la panoplie déjà présente des outils de l’éditeur.
Quand on est un des premiers grossistes de fruits et de légumes frais d’Outre-mer en France, il est crucial de ne pas exposer les données des quelque 200 fournisseurs situés dans une trentaine de pays, ses clients, ses historiques de transactions ou encore les données de sa centaine de salariés.
D’autant qu’avec un flux tendu annuel de 50 000 tonnes de produits, les conséquences d’une cyberattaque seraient désastreuses. Une immobilisation d’une semaine pourrait représenter « potentiellement, explique Thibaut Gaugain, RSIO de Georges Helfer, une perte de plusieurs millions d’euros ». Potentielle, certes, mais l’actualité de ces sinistres est assez riche et médiatisée pour que l’adage « mieux vaut prévenir que guérir » s’applique une fois encore.
Alertée sur ces risques, la direction de l’entreprise lance dès 2019 un audit complet de son SI. Celui-ci révèle l’impérieuse nécessité de le moderniser, d’améliorer la cybersécurité et de gagner en agilité. L’année suivante voit la migration vers le cloud Azure, la refonte des accès distants et les premiers déploiements d’outils de sécurité. Une transformation qui prouvera toute sa pertinence l’année suivante avec la crise Covid.

Pour ne pas laisser les données de ses clients et de ses fournisseurs exposées, l’importateur Georges Helfer renforce progressivement sa politique de cybersécurité. Un EDPR est venu récemment rejoindre la panoplie des outils déjà en place.
En 2021, l’importateur décide d’abandonner son ancienne solution antivirus Trend Micro au profit de l’EPDR (Endpoint Protection Detection & Response) de WatchGuard, sous l’impulsion de Thibaut Gaugain. « J’avais déjà travaillé avec cette solution et j’en étais assez satisfait. Surtout, j’apprécie leur fonction support. Car au passage, nous avons aussi installé un plan de reprise d’activité en cas de sinistre. »
Un des atouts de la solution est aussi son coût « raisonnable » : « Nous disposons d’une offre globale pour l’ensemble des produits WatchGuard que nous utilisons (Firewalls, bornes, EPDR…) qui représente 854 € HT par mois. La part de l’EPDR représente 2 € HT par mois et par utilisateur », se félicite le RISO.
Thibaut Gaugain
RSIO de Georges Helfer
« À mon arrivée, si la direction était déjà bien sensibilisée aux cybermenaces, en revanche, beaucoup de salariés manquaient d’hygiène informatique. »
Très soutenu par sa hiérarchie, il ne s’arrête pas là et s’attaque aussi aux problèmes de gouvernance : « À mon arrivée, si la direction était déjà bien sensibilisée aux cybermenaces, en revanche, beaucoup de salariés manquaient d’hygiène informatique. Certains laissaient leurs mots de passe sur les écrans et les mises à jour n’étaient pas faites de façon régulière. Mettre en place des formations a été l’une de mes priorités. Par ailleurs, nous menons des campagnes de phishing en interne avec retours d’expérience afin de renforcer la résilience. Nous aurons dans les prochains mois un nouvel audit de sécurité complet. »
La moitié des coûts de cet audit devrait être pris en charge par le dispositif cybersécurité France Relance, piloté par l’ANSSI. Dans l’intervalle, le groupe Georges Helfer va tester des briques de sécurité supplémentaires, toujours chez WatchGuard (MDA et MFA) dans le but de rester performant et bien sécurisé.
Et pour éviter de connaître des situations de blocage de son activité, qu’il craint comme la peste !

L’ENTREPRISE GEORGES HELFER
Activité : Commerce de gros alimentaire
Effectif : 100 collaborateurs
CA : 114 M€ (2023)
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