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Les développeurs Node.js apprécient AWS et Docker

Par Jacques Cheminat, publié le 10 juin 2018

Une étude menée par la Fondation Node.js montre que les développeurs ciblent de plus en plus le cloud et en particulier celui d’AWS. Parmi les outils utilisés, Docker reste le plus prisé.

Pour la 3ème année, la Fondation Node.js vient de livrer son étude sur les utilisateurs de l’environnement de développement. Rappelons que Node.js est un projet Open Source qui permet de disposer d’un environnement de programmation JavaScript capable de fonctionner côté serveur. Un complément naturel du code JavaScript développé pour les navigateurs web.

AWS domine l’orientation cloud

Pas moins de 1626 utilisateurs ont répondu à une questionnaire (réalisé en anglais et en chinois pour obtenir plus de réponses). L’étude donne plusieurs enseignements sur le profil des utilisateurs de Node.js. Ainsi, pour le déploiement du code, le cloud est devenu le passage obligé et en particulier AWS. Amazon Web Services arrive en tête pour le déploiement de code en production (32%), suivi des infrastructures on premise (21%). On trouve ensuite Heroku (PaaS), Digital Ocean (VM à bas coût), Google Cloud Platform, Azure, IBM Bluemix, … Ce rapport de force est inversé quand on parle de développement avec une dominance du déploiement sur site. A noter que la zone EMEA est la seule à déployer prioritairement Node.js sur des environnements on premise. Toutes les autres zones plébiscitent AWS.

Docker et le serverless en embuscade

Parmi les autres enseignements, les utilisateurs se servent de Node.js pour développer majoritairement des applications web (85%). Les autres services comme le jeu, les apps mobiles ou les outils d’automatisation représentent chacun moins de 1%. Parmi les outils sur lesquels Node.js s’appuie, on retrouve les bases de données, des librairies et des frameworks Node.js. Sur les bases de données, les rois se nomment JSON File et MongoDB. Les développeurs Node.js sont aussi très friands de conteneurs et en particulier de Docker. Dans l’étude, ils sont 48% à pencher pour cette technologie, même si on commence à voir poindre les services de serverless comme Amazon Lambda, Google Cloud Functions et Azure Functions.

Des développeurs jeunes et auto-formés

Sur les langages les plus utilisés en complément de Node.js, aucune surprise avec un règne sans partage de JavaScript (93%). Python et Java viennent ensuite dans un mouchoir de poche (37 et 35%). L’étude souligne que certains langages sont en pleine croissance comme Rust et Go. Des régions sont plus sensibles à l’usage de C/C++ et d’autres à Swift ou Go.

Pour terminer sur le profil type des développeurs Node.js. La mixité n’est pas au rendez-vous avec dans la zone EMEA des hommes (95%), jeunes (31 ans en moyenne). Ils se forment majoritairement eux-même et en ligne à travers la documentation et des échanges sur la plateforme Stackoverflow. Ils considèrent que l’apprentissage de Node.js est relativement facile. A noter que les nouveaux développeurs semblent moins enthousiastes que ceux disposant d’une expérience de 2 ans. Un effet des différents forks de Node.js ?

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