Secu

Pas de vidéosurveillance de salariés sans raisons particulières

Par La rédaction, publié le 24 janvier 2013

La Cnil sanctionne un syndicat de copropriété d’une galerie des Champs-Elysées qui avait placé des agents de sécurité sous le regard permanent d’une caméra.

C’est en février 2012 que les agents de sécurité de la société Byblos ont saisi la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil). Travaillant à la galerie commerçante Les Arcades des Champs-Elysées, ils se voyaient placés sous le regard d’une caméra qui les filmait en continu au sein du poste de sécurité. La caméra était couplée à un enregistreur assurant la conservation des images pour une durée de trente jours.

L’instruction de la plainte a révélé que le syndicat de copropriétaires utilisait cette caméra pour surveiller l’activité et la présence des salariés tout en se prévalant, précise la Cnil, « d’une finalité liée à la protection des biens et des personnes de l’immeuble ».

La Commission a jugé le dispositif disproportionné. « Il ne participait pas à la protection des occupants de l’immeuble mais témoignait en réalité de la volonté du responsable de traitement de contrôler le travail du personnel de surveillance. »

Si le montant de la sanction ne s’élève qu’à un euro, la Cnil a décidé de la rendre publique. La Commission rappelle à cette occasion qu’elle refuse que des salariés soient filmés en continu sur leurs lieux de travail sauf circonstances particulières. « Des personnes exposées à un risque d’une particulière gravité », par exemple.

Dans l'actualité

Verified by MonsterInsights