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Cloudforce 2011 : Marc Benioff fait son show à Paris

Par La rédaction, publié le 05 avril 2011

Salesforce tenait aujourd’hui l’édition parisienne de son cycle de conférence Cloudforce. L’occasion pour son PDG de faire le point sur l’activité de l’éditeur de cloud computing, l’occasion aussi d’égratigner ses concurrents.

Environ 1 000 personnes se pressaient ce matin au Cnit, à Paris-La Défense, pour écouter le dynamique fondateur de Salesforce.com. Connu pour ses discours enflammés, Marc Benioff n’a pas failli à sa réputation. Il a ainsi souligné l’obsolescence de Lotus Notes, « dont la conception remonte à avant la naissance de Mark Zuckerberg », l’absence d’innovation chez un Microsoft accroché à Windows ou encore Oracle qui réinvente le mainframe pour mettre le cloud dans un rack…

La CRM Salesforce convainc petits et grands

Anecdotes mises à part, Marc Benioff a donné quelques chiffres sur l’activité de Salesforce.com. L’éditeur a connu une hausse de 29 % de son chiffre d’affaires au deuxième trimestre par rapport à l’année précédente et dépasse désormais les 1,8 milliard de chiffre d’affaires. Son cœur de métier, Sales Cloud 2, son offre Saas, compte désormais 92 300 clients payants. « Il n’y a pas, d’un côté, les grands comptes et d’un autre côté, les PME, a souligné Marc Benioff. Tout le monde constitue la même communauté IT, ce qui rend l’industrie plus forte, plus intégrée. Cette compétence partagée est un plus pour notre industrie. »

Et, de fait, les références présentées lors de Cloudforce.com étaient parfaitement représentatives de ce positionnement : Hervé Coureil, DSI du groupe Schneider, est venu évoquer son déploiement de Sales Cloud auprès de 20 000 utilisateurs. Autre témoignage, celui d’ALD Automotive, qui a mis en œuvre Salesforce en trois mois ou encore de Vincent Cochet, directeur des opérations chez Humanessence, cabinet de recrutement de 16 personnes, dont toute l’activité s’appuie désormais sur Salesforce.

Sur le volet Platform as a service (Paas), Service Cloud avait séduit 15 000 clients à la fin 2010, « la plus grosse progression connue dans l’histoire de Salesforce ». Il y a désormais plus de 1 100 applications sur Appexchange. Database.com, son service de base de données dans le cloud, a convaincu plus de 90 000 entreprises et accueillerait déjà plus de 1 milliard de lignes de code provenant de ces clients. Et si Marc Benioff n’a pas dévoilé le nombre d’utilisateurs de VMforce, l’offre d’hébergement Java montée en partenariat avec VMware, le succès de Heroku, le Paas dédié à Ruby on Rails, semble trouver un public : 110 000 applications Ruby sont hébergées et celles-ci convergent vers Salesforce au rythme de 4 000 par semaine.

Mais si le PDG de Salesforce se satisfaisait de ces résultats, c’est dans un autre domaine qu’il s’est montré le plus lyrique : « Nous voyons maintenant se produirequelque chose de plus gros, plus excitant, et qui va dégager plus de valeur et plus d’innovation que tout ce dont quoi nous avons été témoins jusqu’à présent : c’est le tsunami du mobile internet […] Un changement fondamental dans le cloud computing : le mobile et le social. Et un changement majeur : des milliards de personnes utilisent les réseaux sociaux et ce bouleversement ne doit pas être ignoré. »

Sur ce volet, Salesforce peut se targuer de 80 000 entreprises utilisatrices de son service de réseaux social. Une stratégie que la récente acquisition de Radian6, éditeur de la solution de Monitoring Social de référence, vient renforcer. Enfin, sur le mobile, de multiples démonstrations ont été réalisés sur probablement toutes les tablettes du marché. Loic Le Meur, fondateur de Seesmic est venu sur scène pour présenter son projet avec Salesforce. A la demande de Dell, il a adapté le client Seemic pour se connecter à Salesforce Chatter en quatre mois, ouvrant de ce fait le marché des terminaux Windows Phone 7 à son puissant allié.

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