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Le centre hospitalier de Lavaur filtre ses messages dans le cloud

Par La rédaction, publié le 11 avril 2012

Comment se débarrasser des pourriels dans les boîtes locales et sur le réseau en faisant appel a un prestataire extérieur.

Pour juguler l’inflation des spams dans sa messagerie électronique interne, le centre hospitalier de Lavaur fait filtrer ses messages entrants par un prestataire externe. Situé dans le Tarn, le site est équipé d’un serveur Exchange desservant 250 postes de travail, destinés au personnel soignant, médical et administratif. « Il y a trois ans, le flux de spams entrants s’élevait en moyenne à 40 par jour et par utilisateur », explique Thierry Bily, responsable informatique. Outre le risque de saturation des boîtes aux lettres, ces courriels indésirables pesaient sur l’engorgement du réseau interne. Les logiciels antispam installés, d’origine Trend Micro, n’avaient qu’en partie endigué les flots de pourriels et ne résolvaient pas le problème de la bande passante.

Après avoir envisagé un filtrage plus fin à partir d’appliances internes, l’hôpital s’en remet à un prestataire externe. Le Français Vade Retro lui garantit un filtrage déporté de tous ses courriels entrants, qui sont ensuite réinjectés en flux SMTP sur le serveur Exchange interne, expurgés des pourriels envahissants. En plus d’éliminer le trafic lié au spam sur le réseau interne, ce déport permet de récupérer les e-mails archivés par le prestataire en cas de panne du serveur Exchange. Le contrat annuel signé avec Vade Retro s’élève à quelques milliers d’euros. « En optant pour le mode Saas (Software as a Service), nous avons supprimé un niveau technologique à gérer en interne. Non seulement les éléments de sécurité sont hors de notre métier, mais en plus ils peuvent s’avérer coûteux, en termes de temps, à déployer et à gérer », souligne Thierry Bily.

Les courriels commerciaux ne sont pas filtrés

« Le taux de 100 % de spams filtrés n’existe pas, même si nous avons éradiqué ceux qui sont répertoriés comme tels », explique le responsable informatique. En revanche, les utilisateurs continuent de recevoir les courriels commerciaux. Ceux-ci représentent, en moyenne, une volumétrie de trois à quatre messages par jour. C’est un choix délibéré : « Notre prestataire nous a proposé une option pour les éliminer, mais nous préférons ne pas les filtrer », commente Thierry Bily.

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