DOSSIERS

Quels secteurs d’activité seront la prochaine cible des robots ?

Par La rédaction, publié le 18 janvier 2012

La robotique s’est imposée dans le domaine de l’automobile dès les années 80,  puis celui de la mécanique s’est équipé, de même que celui de l’agroalimentaire. Mais tous les secteurs d’activité n’ont pas suivi la même voie. La France reste néanmoins un pays industrialisé où la robotique peut encore largement progresser, notamment auprès des PME notoirement sous-équipées. 

« Il y a un secteur où un travail énorme reste à faire, un secteur qui, de plus, concerne l’Europe : l’aéronautique, explique Jean-Hugues Ripoteau, directeur général de Fanuc France. Enormément de tâches sont encore réalisées manuellement, dans des environnements complexes, avec de multiples paramètres. Ce domaine est extrêmement demandeur en robotique proche de celle de service. C’est un marché complexe, mais compte tenu de l’accroissement des cadences de production – de 40 à 50 avions à produire par an –, l’aéronautique va avoir de forts besoins, notamment pour garder son niveau de qualité. Ce secteur sera obligé de trouver des solutions d’automatisation. »

Des gains significatifs de productivité pourrait être réalisés dans l’aéronautique grâce à la robotique, ici chez un sous-traitant d’Airbus.

Autre piste suivie par le roboticien : le nucléaire. Le démantèlement des centrales, entre autres, va créer des besoins énormes. « Techniquement, c’est un marché très spécifique, avec des contraintes très particulières, prévient Jean-Hugues Ripoteau. Il peut être divisé selon le niveau de contamination. S’il est faiblement contaminé, les roboticiens généralistes peuvent jouer un rôle. Mais s’il l’est fortement, les personnes dans la place ont une longueur d’avance car ils maîtrisent ces contraintes. »

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