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French Tech Tour : savoir tirer profit des soirées de Networking

Par La rédaction, publié le 04 juillet 2011

Quinze entrepreneurs français viennent de participer au French Tech Tour : un séminaire en immersion dans la Silicon Valley organisé par Ubifrance. Qu’en ont-ils retiré ?

Dans l’Hexagone, les soirées de networking sont courantes. Dans la Silicon Valley aussi, mais à une toute autre échelle. Certains soirs, on compte jusqu’à 30 de ces événements ! Bon nombre de participants du French Tech Tour ont été « impressionnés » par l’énorme concentration d’acteurs aux profils beaucoup plus variés qu’en France.

Un environnement que Matthieu Hug, le président de RunMyProcess, estime propice aux affaires. « Dans toutes les conférences techniques, il y a de nombreux investisseurs et des utilisateurs potentiels, mélangés aux entrepreneurs, à des représentants des grands groupes industriels, à des personnes en quête d’une nouvelle aventure… J’ai rarement vu cela ailleurs, explique-t-il. Là-bas, tous les acteurs savent que l’innovation se développe de manière dynamique dans les start up et qu’elles créent les éventuels leaders de demain. En France, en revanche, nous préférons nous intéresser aux leaders d’hier et d’aujourd’hui plutôt qu’à ceux de demain. »

Outre un écosystème inédit dans la high-tech, ces dirigeants français ont relevé un état d’esprit et une façon de réseauter bien spécifique. « Là où les Latins ont davantage tendance à protéger leurs idées, dans la Silicon Valley, ce n’est pas l’idée qui a de la valeur – on peut la partager – mais sa concrétisation », raconte Jean Rauscher, directeur général d’Yseop. Pour Baptiste Gendron Canion, fondateur de Global Vision Systems, « il ne faut pas hésiter à parler instinctivement à son voisin ! On ne sait jamais sur qui on tombe, en particulier quand aucun code vestimentaire ne permet d’avoir d’a priori. »

Pour l’anecdote, le jour où il avait revêtu un costume, une Américaine d’Ubifrance lui a demandé qui il cherchait à impressionner ! Cet entrepreneur a aussi apprécié la grande ouverture d’esprit outre-Atlantique. « Les gens sont naturellement opportunistes. Du coup, on peut parler de ce que l’on fait en général et avoir, même si ce n’est pas systématique, une ouverture sur son business, sur une idée, un contact ou une réponse. La discussion est souvent très riche. »

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