Retours d'expériences
Les BlackBerry perdent leur monopole au Pentagone
Par La rédaction, publié le 02 novembre 2012
Le Pentagone rompt son contrat d’exclusivité avec RIM, le fabricant des BlackBerry et appelle ses concurrents, dont Apple, à lui faire des propositions.
Le Pentagone a annoncé, jeudi 1er novembre, avoir rompu son contrat d’exclusivité avec le fabricant des BlackBerry, le canadien Research in Motion (RIM) et a appelé ses concurrents, comme Apple, à lui proposer des smartphones. Le ministère de la Défense a toutefois précisé qu’il continuerait à travailler avec des BlackBerry et « qu’un grand nombre d’appareils RIM » seraient toujours utilisés par tout le personnel du Pentagone.
Le lieutenant Damien Pickart, porte-parole du Pentagone, aurait expliqué dans un courriel que son ministère souhaitait ouvrir le marché à de « multiples distributeurs » avec les mêmes « exigences strictes de sécurité ». Une expérience pilote avec de nouveaux smartphones, s’ils satisfont à ces exigences de sécurité, pourrait être engagée sur un département ou un service du Pentagone.
Une autre grande agence fédérale américaine, celle chargée des douanes et de l’immigration, avait annoncé il y a quelques jours qu’elle abandonnait le choix du BlackBerry pour ses employés, au profit de l’iPhone d’Apple.
Ce désamour des administrations américaines pour RIM, en difficultés financières et dont le futur OS 10 se fait toujours attendre, fait écho à la désaffection grandissante de grandes multinationales pour le BlackBerry. Ces entreprises lui préfèrent l’iPhone ou les smartphones Android, plébiscités par leurs salariés.
Reste à savoir, cependant, comment les rivaux de RIM réussiront à satisfaire aux exigences élevées de sécurité du Pentagone qui avait retenu à l’origine, pour cette raison, les BlackBerry pour doter ses employés d’un smartphone.