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Qu’est-ce que le Cloud Computing ?

Par La rédaction, publié le 05 septembre 2010

Héberger des serveurs de façon virtuelle quelque part sur internet, puis les exploiter à distance… Voilà ce qu’est le Cloud Computing. Un environnement séduisant, mais pas adapté à toutes les applications.

Rêvons un peu. L’informatique n’a plus d’importance. C’est une commodité, presque un produit de consommation courante. Une entreprise a un besoin urgent de boucler sa facturation ? En un clic, et pour l’espace de quelques heures, ses serveurs biprocesseurs deviennent quadripro. Elle a ensuite besoin d’utiliser ponctuellement une application de gestion de relation clients ? Il lui suffit de l’exploiter le temps voulu puis de la remettre en sommeil. Fini donc le casse-tête du dimensionnement de serveurs, la crainte de s’engager sur telle application ou telle technologie. Avec le Cloud Computing, l’entreprise dispose d’un potentiel informatique illimité dont les éléments sont activés ou désactivés à la demande. La direction financière jubile : pas d’investissement, elle ne paie que ce qu’elle consomme. Quand au DSI, il pilote le tout du bout de la souris, les pieds sur la table et un café à la main.

Des technologies et des acteurs encore jeunes

Mais il ne s’agit que d’un rêve… C’est pourtant ce que laissent entrevoir les dernières offres d’hébergement. Car après le logiciel proposé en tant que service, c’est au tour du matériel de l’être. Jusqu’ici, les fournisseurs louaient soit des racks de serveurs vides où installer leurs propres machines, soit des serveurs préconfigurés pour accueillir les applications de l’entreprise ou des services web.

Avec le concept de Cloud Computing, les serveurs physiques des utilisateurs sont hébergés dans des machines virtuelles s’exécutant dans d’immenses centres informatiques standardisés. L’entreprise n’a donc plus de batteries de serveurs en sous-sol. Son infrastructure informatique est virtualisée quelque part « dans les nuages ». L’exploitation reste pourtant équivalente puisque la direction informatique est capable de configurer chaque serveur, système d’exploitation et applications, comme s’il s’agissait d’une machine physique. Avec toujours le même objectif : lisser la facture informatique, basculer les investissements en charges.

S’informer avant de se lancer

Une perspective réjouissante notamment pour les jeunes pousses qui n’ont pas les moyens d’investir lourdement dès le départ dans un gros centre informatique. Les gains sont aussi conséquents en terme d’exploitation. Comme il s’agit de serveur et de stockage virtuels, le dimensionnement s’effectue de façon dynamique, au plus près des besoins grâce à des outils comme VMotion de VMWare. De même, la réplication d’un serveur se résume à la copie d’un fichier. Ce qui revient beaucoup moins cher qu’une grappe redondante ou qu’une machine de secours.

L’hébergement de machines virtuelles fait d’ailleurs chuter le prix des plans de reprise d’activité (PRA). Il fallait auparavant prévoir plusieurs millions d’euros avant même d’envisager ce type de solutions. Dans ce contexte, la duplication des données devient moins chère puisqu’automatisée au travers de la réplication des réseaux de stockage SAN. Sans oublier qu’une fois l’infrastructure virtualisée, les dépendances au matériel deviennent minimes. Il est donc possible de redéployer très rapidement son informatique sur un matériel différent en cas d’incendie par exemple (les outils de supervision restent les mêmes).

Les avantages du concept sont donc indéniables. Mais avant de se lancer, il est toutefois nécessaire d’en connaître les tenants et aboutissants.

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