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Anticiper les besoins de l’Internet des objets dans les datacenters

Par Charlotte Gand, publié le 27 mars 2014

Jean-Marc Guignier
Regional Sales Manager, Brocade

En 2010, seulement 4 milliards de terminaux mobiles étaient actifs via Internet. En 2012, ce chiffre était déjà passé à environ 15 milliards. Dans son étude sur l’évolution de l’Internet des objets, l’Idate prévoit près de 80 milliards de liaisons entre machines et autres objets sur Internet en 2020. Cette évolution devrait être stimulée principalement par les puces RFID et les codes-barres 2D. Certes, ces objets ne contiennent pas leurs propres circuits électroniques, mais ils sont reliés à Internet et, en conséquence, génèrent des données. Si l’on ajoute à cela la prolifération des terminaux mobiles actifs tels que les smartphones et les tablettes, il apparaît clairement que les réseaux vont être mis à rude épreuve.

Heureusement, les fournisseurs de services pour le réseau s’en préoccupent. Pour faire face à cette évolution, ils proposent diverses nouvelles technologies telles que la virtualisation. Celle-ci a permis de mettre fin à la prolifération du matériel dans les datacenters. En virtualisant les serveurs et les applications et en adaptant le réseau à cette nouvelle situation, les entreprises ont pu améliorer les performances de leur(s) datacenter(s) sans subir une croissance exponentielle des coûts.

Face au développement du travail mobile et à la généralisation des services de cloud computing, la fiabilité devient indispensable. Plus personne n’accepte d’attendre ne serait-ce que quelques secondes devant un écran. Nous voulons accéder aux services immédiatement. C’est désormais possible avec des datacenters virtualisés, qui offrent aux clients des services à la demande.

Le datacenter doit d’abord offrir une infrastructure matérielle solide, assurant la connectivité entre les applications, les serveurs et le stockage. Pour les entreprises soucieuses d’une flexibilité optimale dans leur(s) datacenter(s), un réseau de type fabric est essentiel afin de simplifier les réseaux IP et de stockage, tant au niveau de la conception que de l’administration. Cette approche est plus adaptée au fonctionnement des datacenters hautement virtualisés.

Cette infrastructure physique est complétée par la couche virtuelle. Avec la technologie NFV (Network Function Virtualisation), les clients bénéficient d’une solution virtualisée pour leurs besoins de routage et de commutation. Cette technologie présente des avantages sur le plan des coûts, l’acheminement des données nécessitant moins d’équipements matériels spéciaux. C’est surtout pratique dans les architectures cloud, où il doit être possible de proposer des services d’un simple clic et en toute transparence. Dans le cadre d’une approche classique, avec une infrastructure matérielle étendue, c’est tout simplement impossible.

Le datacenter du futur, capable de prendre en charge l’Internet des objets sans nécessiter une gestion complexe ni des coûts élevés, combine de manière optimale les couches physiques et virtuelles. Les couches virtuelles sont appelées à prendre une importance croissante et à assumer la prise en charge des trois fonctions centrales du datacenter, à savoir le calcul, le stockage et le réseau. Une entreprise disposant d’un tel équipement peut créer facilement des réseaux locaux virtuels pour la prise en charge d’un environnement partagé sécurisé dans le datacenter. C’est précisément ce dont nous avons besoin pour affronter l’avenir.

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