Microsoft Build 2025 (partie 1) - L'agentification du travail a bien débuté

Data / IA

BUILD 2025 (1/4) : L’agentification du travail selon Microsoft

Par Laurent Delattre, publié le 20 mai 2025

Copilot Tuning, orchestration multi-agents, mémoire persistante… Microsoft fait entrer Copilot et tout son écosystème Microsoft 365 à l’ère agentique. En ouverture de sa conférence BUILD 2025, normalement dédiée aux développeurs, l’éditeur a dévoilé comment l’IA commençait à révolutionner son univers collaboratif en le transformant en une ruche d’agents IA interopérables, personnalisés et identifiés. Voici ce qu’il faut retenir des annonces côté « utilisateurs ».

La grande conférence annuelle dédiée aux développeurs, la Microsoft Build 2025, a ouvert ses portes ce lundi soir pour quatre jours de keynotes très marketing et de sessions techniques plus ou moins digestes. L’occasion une nouvelle fois d’abreuver le public et l’écosystème Microsoft d’une déferlante d’annonces qu’aucun être humain normal ne peut espérer intégralement ingurgiter.

Chez IT for Business nous avons l’habitude de prendre le temps de digérer ce genre de conférence afin de prendre un peu de hauteur et de redonner du sens à la stratégie de l’éditeur une fois la couche purement marketing retirée. A la vue de la pléthore d’annonces – dont les plus marquantes ne sont pas forcément les plus importantes sur le long terme et les plus insignifiantes peuvent métamorphoser le quotidien – nous avons opter pour un découpage en quatre grandes parties diffusées sur quatre jours :

Partie 1 : L’agentification du travail selon Microsoft
Partie 2 : Les usines à agents IA, modèles IA et données IA de Microsoft
Partie 3 : Bâtir la confiance dans le cloud et dans l’IA
Partie 4 : Réinventer l’écosystème Windows à l’ère de l’IA

Commençons donc par un premier aperçu des annonces sur les expériences agentiques autrement dit sur l’ère de l’agentification du travail telle qu’elle devrait être perçue par les métiers et par les utilisateurs.

Les « agents IA » ne sont plus un concept de laboratoire : IDC table déjà sur 1,3 milliard d’agents opérationnels d’ici 2028, capables d’exécuter de bout en bout des tâches autrefois humaines et parfois complexes. Cette automatisation ouvre une nouvelle ère du travail en entreprise – l’ère agentique – qui pousse les DSI à passer de l’intégration d’outils d’IA génériques à la création d’agents spécialisés, étroitement liés aux métiers, aux référentiels de données et aux politiques de sécurité de l’entreprise.

Orchestration multi-agents, contrôle d’accès granulaire, traçabilité des conversations et mécanismes de remédiation deviennent des impératifs techniques autant que réglementaires. Et c’est précisément ce triptyque – personnalisation, gouvernance, sécurité – de cette ère agentique qui a dominé la première journée de Microsoft Build 2025, conférence où l’éditeur a dévoilé plus de cinquante nouveautés pour « agentifier » le travail au sein de Microsoft 365 et au-delà.

Microsoft 365 Copilot Tuning : l’annonce phare de Build 2025

Avec Copilot Tuning, Microsoft démocratise le fine-tuning, autrement dit la personnalisation des modèles IA. Depuis Copilot Studio, un utilisateur avancé (data, métier ou IT) importe un corpus interne de documents Sharepoint ou Microsoft Graph, ajuste un pipeline de préparation qui ne requiert qu’environ 10 % d’annotation, précise la recette agentique désirée (cf. plus bas) et laisse Copilot Tuning travailler. Ce dernier applique les ACL d’origine pour maintenir les droits d’accès aux données et génère un modèle ajusté qui reste cloisonné dans le tenant Microsoft 365 de votre entreprise.

Trois « recettes agentiques » prêtes à l’emploi sont pour le moment proposées : un agent de génération documentaire, un agent de résumé/analyse et un agent « Expert Q&A ». Ces dernières suffisent pour doter un service juridique, un support technique ou un cabinet de conseil d’un agent qui parle leur langage. Comme le résume Satya Nadella, avec Copilot Tuning,  « Copilot peut désormais apprendre la tonalité et le langage propres à votre organisation », une personnalisation qui s’effectue désormais grâce à cet outil sans data-scientists et sans exposition de données sensibles à l’extérieur.

Le programme Early Adopter s’ouvrira en juin pour les organisations disposant d’au moins 5 000 licences Copilot.

Microsoft Copilot Studio s’enrichit pour l’ère agentique

Copilot Studio, le hub IA low-code de Microsoft 365, se mue en véritable poste de pilotage des agents IA. Pièce essentielle du puzzle IA de Microsoft 365, Copilot Studio ne se contente plus de vous aider à créer vos propres assistants conversationnels. Depuis la fin de l’an dernier et la conférence « Microsoft Ignite 2024 », il permet également de contrôler et d’orchestrer des agents autonomes capables de comprendre des requêtes complexes, d’exécuter des actions via des flux Power Automate ou d’autres services, et de s’intégrer nativement à Microsoft 365 Copilot. Au travers d’une interface de conception intuitive et essentiellement visuelle, les utilisateurs peuvent décrire leur agent en langage naturel, ajouter des sources de données, définir des comportements, tester les interactions, et publier leurs agents sur différents canaux.

À l’occasion de Buid 2025, Microsoft a dévoilé trois nouvelles fonctionnalités tout à fait indispensables à défaut d’être déjà très attendues :

* La nouvelle orchestration multi-agents (en preview) permet à plusieurs agents spécialisés de se répartir une procédure et de collaborer pour accomplir des tâches complexes en chaîne, comme extraire des données d’un CRM, générer un document Word, puis planifier un rendez-vous dans Outlook. Dit autrement, Copilot Studio se transforme en planificateur capable de composer une équipe d’agents spécialisés qu’ils soient proposés par Microsoft 365, créés dans Copilot Studio, générés via l’Azure AI Foundry Agent Service ou développés avec le Microsoft 365 Agents SDK. Ces agents se découvrent dynamiquement, échangent leur contexte, négocient la répartition des tâches puis exécutent un plan commun, chaque étape étant journalisée dans l’operational database « Dataverse » optimisée pour les interactions temps réel. Au passage on notera que l’échange des contextes entre agents IA s’effectue via le protocole ouvert Agent2Agent (A2A). Microsoft adoube donc le protocole ouvert proposé par Google Cloud à l’occasion de sa conférence Next 2025, il y a un mois. L’éditeur américain semble ainsi le préférer à ACP, l’autre protocole d’interaction agentique en open source proposé par IBM.

* Autre annonce essentielle, Copilot Studio s’ouvre désormais aux modèles tiers ! La fonction Bring Your Own Models ouvre l’accès à plus de 1 900 modèles LLM hébergés via Azure AI Foundry, élargissant ainsi considérablement la palette de modèles utilisables dans Copilot Studio. Bien sûr, chaque agent – même hébergé au sein d’un même workflow – peut être adossé au modèle IA qui lui est le mieux adapté : un phi-4-mini pour la rédaction concise, un modèle juridique spécialisé pour la validation contractuelle, un modèle GPT-4o pour la rédaction soignée de réponses, etc.

* Enfin, dernier point qui prendra rapidement une importance cruciale aux yeux des DSI et des RSSI, tout agent nouvellement créé et implémenté dans Copilot Studio se voit automatiquement attribué une identité Entra ID unique, gérée via le nouveau module Microsoft Entra Agent IA (qui complète Microsoft Entra ID, le nouveau nom d’Azure Active Directory). Avec cette fonctionnalité, la gouvernance des agents IA peut passer à l’échelle sans compromis sur la sécurité.

Au passage, un Agent Store (annoncé mais jusqu’ici non disponible) fait son apparition et référence dès aujourd’hui les agents IA internes ou partenaires  destinés à l’univers Microsoft 365 et directement accessibles dans Copilot Chat mais aussi très bientôt depuis Teams, Outlook et n’importe quelle autre surface de discussion Microsoft Copilot.

Des agents IA au cœur de la collaboration

La transition est donc toute trouvée pour les annonces autour de Microsoft 365 Copilot et l’arrivée des agents IA au cœur de la suite collaborative. La BUILD 2025 n’était pas la conférence idéale pour multiplier les révélations et les lancements, mais l’occasion de repasser une petite couche marketing était trop belle avant que Google en fasse autant dès ce soir avec sa conférence Google I/O.

La « Wave 2 Spring Release » est là !

La Wave 2 annoncée depuis de nombreux mois et uniquement déployée en « bêta privée » passe enfin en disponibilité générale même si son déploiement en Europe se fera probablement de façon itérative. Néanmoins, ce lancement marque le passage de Copilot 365 d’un simple assistant à une véritable plateforme agentique multimodale.

L’App Copilot a notamment été repensée et centralise désormais l’accès aux mails, documents, réunions et chats : un même prompt peut ainsi interroger l’ensemble du graph Microsoft 365 et restituer la réponse dans une même discussion. Selon Microsoft, l’interface de l’app Microsoft 365 Copilot a été optimisée pour « la collaboration entre humains et Agents IA ».

L’expérience Create, désormais portée par la dernière mouture GPT-4o d’OpenAI, combine génération de texte, d’images et de schémas, autorisant en une requête la production d’une note de synthèse illustrée.

Les Copilot Notebooks passent, eux aussi, en ‘GA’ (disponibilité générale). Copilot Notebooks est une nouvelle fonctionnalité intégrée à Microsoft 365 Copilot qui combine la puissance des LLM avec une interface structurée, conçue pour explorer des idées, analyser des données et documenter des raisonnements complexes. Les Notebooks acceptent des feuilles Excel, des présentations PowerPoint ou des tickets DevOps pour produire des analyses croisées. Contrairement à une simple interface de chat (comme Copilot Chat), les Notebooks permettent de poser des questions, d’affiner les réponses, de tester différentes hypothèses et de conserver un fil logique au sein d’un même espace de travail. On peut y interagir avec des données, générer des insights, et recevoir des suggestions d’actions concrètes. Microsoft 365 Copilot permet même de créer une sorte de Podcast audio d’un Notebook, une fonctionnalité directement pompée sur Google NotebookLM.

En juin, une nouvelle interface « Copilot Search » veut à nouveau métamorphoser la recherche en entreprise. Évolution de la recherche traditionnelle, intégrée à Bing et à Microsoft 365, l’expérience « Copilot Search » exploite les capacités avancées de l’IA pour transformer la manière dont les utilisateurs trouvent et interagissent avec l’information. Plutôt que de simplement lister des liens, Copilot Search synthétise les résultats en réponses claires, contextualisées et souvent enrichies de résumés intelligents. L’interface est conçue pour guider l’utilisateur à travers des informations organisées de manière logique, facilitant la prise de décision ou l’approfondissement d’un sujet.

Autre nouveauté « Copilot Memory » ajoute une personnalisation accrue en permettant à l’IA de retenir les informations que vous choisissez de lui confier : préférences, projets, habitudes de travail, voire objectifs ou goûts personnels. Grâce à cette mémoire persistante, Copilot va pouvoir adapter ses réponses et mieux anticiper vos besoins. Un tableau de bord dédié vous permet à tout moment de consulter, modifier ou effacer ces données.

Enfin, Microsoft a rappelé l’arrivée via le programme « Frontier » (sorte de bêta privée) des deux premiers agents « maison » à raisonnement avancé, Researcher et Analyst. Entraînés sur les corpus sectoriels, ils peuvent explorer une littérature métier ou extraire des KPI stratégiques en langage naturel.

Teams, l’autre terrain de jeux des agents

Microsoft transforme le client collaboratif Teams en espace d’interactions agent-à-agent. Désormais plateforme d’agents IA collaboratifs, Teams accueille les agents comme s’ils s’agissaient de vrais coéquipiers. Et pour concrétiser un tel fonctionnement, Teams supportera en standard les protocoles agentiques MCP et A2A.
En outre, les agents dans Teams vont eux aussi bénéficier d’une mémoire conversationnelle persistante, permettant une personnalisation accrue des interactions. Ils pourront aussi s’intégrer directement dans les réunions Teams, accéder aux notes générées par l’IA et interagir à partir de l’interface de réunion. Une nouvelle API Insights permet justement de tirer parti de ces notes pour enrichir l’expérience.

Outlook se met à l’heure de la gestion agentique des emails

Outlook profite d’une refonte subtile mais décisive : Copilot lit, filtre et synthétise désormais la boîte de réception et le calendrier sans quitter la vue principale.

Dans la messagerie, un simple clic sur « digest » envoie Copilot balayer la conversation, résumer les messages clés et mettre en avant les pièces jointes pertinentes, avec liens directs vers les passages cités.

La fonction Catch-up condense les échanges longs en quelques lignes, identifie les points de friction et propose une réponse prérédigée que vous n’avez plus qu’à ajuster.

Côté calendrier, la carte Prep fait gagner un temps précieux : avant la réunion, elle assemble mails, documents SharePoint, tâches et discussions Teams relatives au sujet pour générer un briefing prêt à l’emploi. Toutes ces opérations respectent les étiquettes de confidentialité MIP : si un mail est marqué « Confidentiel », seuls les participants habilités verront son résumé complet.

Copilot Pages, pour une IA plus collaborative

Pensé comme le bloc-notes universel et collaboratif de l’ère agentique, Copilot Pages permet de figer n’importe quelle réponse Copilot dans une page interactive. L’utilisateur peut ensuite enrichir le contenu, insérer un graphique dynamique ou un bloc de code exécutable, puis partager l’URL au sein de l’organisation. Copilot Pages se veut désormais l’outil idéal pour capturer, enrichir et partager tout ce qu’un agent Copilot découvre ou produit.

À Build 2025, Microsoft a lancé la version mobile de l’outil : un simple tap depuis l’app mobile Copilot suffit pour créer une page « Copilot Pages », l’éditer directement sur son téléphone, puis la retrouver instantanément sur le Web.

Dans un même ordre d’idées, il suffit désormais d’un seul clic pour transformer la page interactive en document Word parfaitement mis en forme et prêt pour un circuit de validation ou une signature électronique.

La fonction de recherche interne à l’outil évolue avec un seul champ de saisie et des filtres par auteur et date. Même si votre espace Copilot Pages compte déjà des centaines de pages, le résultat pertinent apparaît quasi instantanément.

Enfin, graphiques interactifs et blocs de code peuvent être directement intégrés dans une page. Si vous demandez par exemple « montre-moi l’évolution des ventes par région », Copilot ne renverra plus seulement un tableau : il générera un diagramme dynamique que vous pourrez survoler, filtrer ou exporter, le tout sans quitter la conversation ni ouvrir Power BI. Et les participants avec qui vous partagerez la page pourront en faire autant !
De même Copilot Pages pourra accueillir des blocs de code exécutable (par exemple Python ou SQL) générés par l’IA. Vous obtenez ainsi, au sein même de la page, un script prêt à être copié, testé ou adapté, idéal pour les équipes data ou développement.

Microsoft Edge : réinventer le navigateur pour l’IA

Sans en avoir l’air, Google et Microsoft sont en train de truffer leurs navigateurs Web de fonctionnalités dopées à l’IA. À l’occasion de Build, Microsoft a ainsi dévoilé trois nouveautés majeures qui débarquent dès aujourd’hui dans les versions préliminaires « Canary » et « Dev » du navigateur Edge.

Première annonce majeure : l’ouverture d’API locales donnant accès au modèle Phi-4-mini (3,8 milliards de paramètres) directement dans le navigateur. Dit autrement, le navigateur embarque le nouveau modèle « Phi-4-mini » (3,8 milliards de paramètres) et y expose trois API :
– « Prompt API » permet d’interroger l’IA locale notamment pour résumer la page ou obtenir une explication.
– « Writing Assistance API » permet de réécrire du texte sans le moindre appel externe.
– « Translator API », qui sera disponible ultérieurement, permet de traduire un texte sélectionné là encore en local.

Microsoft souligne que ces interfaces « seront également compatibles avec d’autres modèles d’IA », ouvrant la voie à un futur standard multiplateforme, y compris sous macOS. Ces appels API locaux constituent un atout majeur dans les environnements sensibles et hors cloud et devraient rapidement interpeler les DSI sur leur potentiel.

Côté expérience, Edge peut désormais traduire en un clic un PDF entier dans plus de 70 langues. La fonction sera en disponibilité générale en Juin.

Pour les organisations, Copilot Chat dans Edge for Business s’enrichit. Début juin, des agents métiers préconfigurés — comme un « Sales Assistant » capable de générer des leads et d’extraire des insights — seront accessibles depuis le bandeau latéral, sans quitter la page en cours. Parallèlement, il sera prochainement possible de résumer les fichiers Word, Excel ou PowerPoint ouverts dans le navigateur (quand on accède à la version Web de Microsoft 365 typiquement), accélérant l’analyse documentaire sans changer d’onglet (jusqu’ici Copilot dans Edge ne résumait que les pages Web HTML).

Microsoft Discovery

Pour terminer cette exploration des annonces « Expériences agentiques » de la Build 2025, une dernière annonce a retenu notre attention d’abord parce qu’elle illustre à nouveau l’étonnant potentiel de l’IA aujourd’hui mais aussi parce qu’elle dévoile probablement une stratégie chez Microsoft de produire des plateformes agentiques dédiées à des domaines spécifiques.

« Microsoft Discovery » est une plateforme d’IA agentique conçue pour accélérer la R&D. Présentée comme « une solution extensible capable de couvrir l’ensemble du cycle scientifique, de la formulation d’hypothèses à la simulation », l’initiative s’appuie sur Azure AI Foundry et les ressources HPC du cloud Azure tout en cherchant à masquer autant que possible ces briques techniques. Sur le fond, la plateforme réunit une équipe d’agents IA spécialisés (génération d’hypothèses, recherche bibliographique, simulation et analyse) pour accélérer les cycles d’innovation scientifique. En associant raisonnement symbolique, calcul haute performance et grands modèles, elle promet de réduire le temps séparant l’idée du PoC, tout en offrant des garde-fous de conformité et de traçabilité propres aux environnements réglementés. Au cœur de Discovery, un moteur de connaissances fondé sur des graphes relie les données propriétaires, la littérature scientifique externe et les résultats expérimentaux afin d’offrir un raisonnement contextuel. Une constellation d’agents spécialisés et orchestrés par Copilot exécute les tâches de revue bibliographique, de modélisation ou de calcul (moléculaire par exemple), tout en traçant chaque étape.

Et Microsoft de nous livrer un exemple parlant : la conception, en 200 heures, d’un prototype de liquide de refroidissement sans PFAS destiné à l’immersion des centres de données, un travail qui aurait traditionnellement pris des mois. Le composant a été synthétisé en moins de quatre mois et ses propriétés initiales confirment les prédictions des modèles.
Reste le plus dur, démontrer, sur la durée, que la plateforme saura produire des percées valables et vérifiées.

Toutes ces annonces ne sont que la partie émergée de l’iceberg. BUILD est une conférence pour développeurs et on y parle surtout plateformes, langages, systèmes, frameworks, bases de données… Autant de briques qui permettent de créer, assembler, animer, sécuriser et orchestrer toutes les fonctionnalités IA et tous les agents que nous venons de voir. Microsoft avait des tonnes de choses à annoncer et montrer en la matière comme Microsoft Fabric, NLWeb, le Web agentique, etc. Nous reviendrons sur ces annonces dans notre seconde partie et notre troisième partie. Nous n’avons pas évoqué ici non plus comment Microsoft réinvente Windows pour un monde d’agents : cela sera au menu de notre quatrième partie dédiée à la Build 2025.

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