Depuis quelques années, les IA ont investi le monde de l’image. Des modèles de deep learning ont franchi une nouvelle étape ces dernières années en créant des images ex-nihilo. Imki s’engouffre dans cette voie en proposant ses algorithmes génératifs au service des ICC (Industries Culturelles et Créatives).
Diplômé des beaux-arts, Frédéric Rose a un profil de plasticien, ce qui ne l’empêche pas d’être un entrepreneur en série. Il préside plusieurs sociétés dans le monde de la culture, dont Museum Manufactory, Anamnesia et Lézard Graphique.
Des IA génératives au service d'effets spéciaux
« Début 2020, j’ai vu émerger les IA génératives, initialement pour améliorer la résolution des images. J’ai compris qu’elles allaient rapidement pouvoir dessiner. Ce qui à terme allait impacter tous les métiers de la création dans lesquels le dessin est l’élément central », explique le fondateur d’Imki. La start-up a alors intégré des modèles d’IA de type GAN (Generative Antagonist Network) dans plusieurs projets culturels, par exemple un docufiction pour la ville de Nîmes, puis une scénographie pour le théâtre antique d’Orange. Dans ce second cas, elle a permis à la direction artistique de créer des effets spéciaux pour le vidéo-mapping projeté sur le site.
Pour le théâtre antique d’Orange, Imki a divisé par trois le temps de création des animations diffusées par les 25 vidéoprojecteurs.
L'IA générative au service de différents métiers
Pour le fondateur d’Imki, il ne fait a...
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