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La dématérialisation est en pleine croissance

Par La rédaction, publié le 02 octobre 2014

Le bureau d’études et d’analyse Markess s’est récemment penché sur les pratiques de 155 entreprises en matière de dématérialisation des factures et de facturation électronique.

Les décideurs interrogés ont fait part de leur approche et des méthodes qu’ils ont retenues pour s’adapter au changement induit par le passage au numérique. Premier constat: 4 décideurs sur 10 ont fait le choix de passer entièrement à la facture électronique, éloignant totalement l’utilisation de la facture papier. Pour cela, 25 % des entreprises favoriseraient l’usage des solutions SaaS.

Plus généralement, 41 % des décideurs interrogés déclarent se servir de la facturation électronique en 2014. Un chiffre de bon augure pour le développement de cet outil. Et selon Hélène Mouiche, analyste chez Markess, 80 % des entreprises auront franchi le cap d’ici à 2016.

L’étude indique ainsi que 20 % des entreprises travaillent actuellement sur des projets de migration. « Les technologies sont matures et cela rassure les entreprises », explique Hélène Mouiche. « Le retour sur investissement est rapide et les gains sont importants », ajoute-t-elle.

Une troisième voie

Deux facteurs font de la facturation électronique une option viable : la réduction des coûts et l’automatisation des processus. En guise d’exemple, Markess cite une entreprise ayant 14 000 factures à traiter chaque année. Avec le numérique, elle ferait passer le coût de revient d’un document de 1 € à 0,20 €.

Un autre élément important stimule la transition : depuis janvier 2013, un troisième mode d’échange est apparu, en plus de l’EDI (Échange de Données Informatisé) et du PDF signé. La réglementation proposée dans ce cadre permet en effet d’échanger les factures par voie électronique, tout en garantissant la traçabilité des documents. L’administration décrit la piste d’audit fiable comme une garantie permettant d’adopter la facture électronique. Ceci devrait susciter l’intérêt des entreprises qui n’ont jusqu’alors pas pu investir dans l’EDI, souvent faute de moyens.

Pour l’heure, seules les collectivités locales sont tenues d’émettre des factures électroniques. Mais avec le temps, l’ensemble des structures privées et publiques devrait se plier aux réglementations qui abondent. Ce qui devrait porter encore plus haut le marché de la dématérialisation des factures. Pour cette année, il est évalué à 900 M€, en prenant en compte la mise en œuvre des logiciels et des services associés tels que les supports.   

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