Le télétravail s'impose chez les cadres qui sont plus de 74% a apprécié le travail hybride façon Post Covid

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Le télétravail s’impose chez les cadres

Par Laurent Delattre, publié le 22 novembre 2022

Une étude Beekast et OpinionWay illustre la satisfaction des cadres après l’adoption post-pandémique des nouvelles tendances du travail hybride.

On parlera encore beaucoup de travail hybride 2023. C’est ce que l’on peut retenir de la dernière étude sur le télétravail, signée OpinionWay et Beekast. Tout montre en effet que les habitudes prises ces derniers mois, une fois la crise pandémique passée, sont là pour durer. Tout au moins chez les cadres des entreprises, l’étude se limitant strictement à cette population (l’étude a été réalisée auprès de 1000 cadres d’entreprises françaises).

Ainsi, fin 2022, 74% des cadres sondés pratiquent le télétravail, à raison de 2 jours par semaine en moyenne. Et 80% des cadres interrogés souhaitent maintenir ce rythme en 2023. Autre indicateur : 58% des cadres préfèrent le « monde après Covid » ! Ce chiffre de satisfaction est d’ailleurs bien supérieur chez les cadres autorisés à télétravailler : il atteint par exemple 78% chez les cadres femmes télétravaillant !

Dit autrement, la nouvelle organisation du travail adoptée par une majorité d’entreprises plait à leurs cadres. En autorisant le télétravail (au moins 1 jour par semaine) et en transformant leur organisation pour faciliter les réunions en mode hybride et un travail plus collaboratif malgré la distance, les entreprises ont contribué à offrir à la fois plus de liberté et d’équilibre à leurs cadres.

Ainsi parmi les avantages perçus dans cette nouvelle organisation du travail, la réduction des temps de trajet arrive en tête (avantage cité par 81% des cadres), devant le meilleur équilibre vie privée/vie professionnelle (cité par 75% des cadres) et l’efficacité du travail (cité par 59% des cadres).

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Reste que ce mode hybride soulève des problèmes de management. En ce sens, l’étude Beekast/OpinionWay est alignée sur d’autres études récentes et notamment celle de Microsoft (Work Trend Index Pulse 2022) qui révélait que 85% des managers se montraient sceptiques sur la productivité de leurs collaborateurs.
L’étude Beekast apporte ici un éclairage plus franco-français : ainsi 88% des managers interrogés estiment que le travail hybride est un défi pour eux et ils ne sont que 55% à préférer l’organisation hybride « post Covid » de leur entreprise.
Néanmoins, eux aussi apprécient de travailler en mode hybride : 77% des managers pensent que le travail hybride leur permet de travailler plus efficacement et ils sont 70% à trouver les réunions à distance plus efficaces et rapides qu’en physique !

Des réunions en mode hybride qui peuvent encore être perfectionnées si l’on en croit l’étude, en rappelant au passage que Beekast est justement un éditeur d’une plateforme collaborative pour organiser et fluidifier réunions, formations et évènements hybrides.
De nombreux cadres font ainsi état de difficultés à suivre une réunion à distance. 68% déclarent qu’il leur arrive de temps en temps de détourner leur attention et 50% déclarent avoir régulièrement des difficultés à suivre une réunion à distance jusqu’à leur terme.
Ce n’est pas vraiment la faute des outils. Les applications de visioconférence sont reconnues comme désormais indispensables au travail (pour 88% des cadres interrogés) tout comme les suites collaboratives Microsoft 365 et Google Workspace (pour 75%) et les outils de partage de documents (pour 73%). C’est plus un problème de préparation et de capacité d’animation. D’ailleurs la nouvelle génération de plateformes d’animation (Beekast justement, mais aussi Kahoot, Slido, Klaxoon….) font l’objet d’une curiosité notable : 55% des cadres souhaiteraient pouvoir utiliser davantage ce type d’outils !

L’année 2023 s’annonce donc tout aussi orientée « travail hybride » que 2022, première année post-pandémique. Reste à savoir comment les crises actuelles, désormais bien plus économiques, sociales et géopolitiques, vont venir infléchir cette tendance dans les mois à venir.

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