Martin Hubert, PDG de Nexpublica est notre invité de la semaine

Cloud

Martin Hubert (Nexpublica) : « Nous sommes une forme de vigie qui aide le secteur public à construire son avenir »

Par La rédaction, publié le 09 mai 2025

Alors que l’État français place résolument le cloud souverain au cœur de sa politique numérique, les DSI des collectivités et grands comptes publics se retrouvent à un carrefour stratégique : comment allier souveraineté, interopérabilité et agilité ? Un nouvel acteur, avec néanmoins une longue histoire a récemment émergé dans l’écosystème des solutions. Martin Hubert, fraîchement nommé à la tête de Nexpublica, est notre invité de la semaine. Il nous livre sa feuille de route pour transformer ces défis en opportunités opérationnelles.

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Issue de la scission d’Inetum Software, Nexpublica puise ses racines dans l’association Sinorgue, créée par la Caisse des Dépôts pour fédérer les logiciels métiers des collectivités territoriales. Tour à tour rachetée par GFI (devenu Inetum), puis soutenue par Bain Capital, l’activité logicielle gagne aujourd’hui en autonomie « pour financer avec plus d’agilité » sa R&D et ses acquisitions .

« J’y crois à fond », s’enthousiasme son PDG nouvellement nommé, Martin Hubert, pour qui, le vrai levier sera la montée en puissance des logiciels SaaS souverains, hébergés chez des acteurs comme S3NS (Thales–Google), capables de garantir chiffrage avancé et conformité SecNumCloud, tout en facilitant la migration de « plusieurs centaines de milliers d’enfants » dans les transports scolaires ou la gestion des prestations sociales. Les DSI doivent désormais négocier des marchés publics rénovés, où SaaS et on-premise se traitent enfin sur un pied d’égalité budgétaire et fonctionnelle.

Au-delà de l’hébergement, c’est l’interopérabilité qui fera la différence. Nexpublica propose une plateforme modulaire où chaque brique – paye, finance, dématérialisation, cybersécurité – peut fonctionner isolément ou converser via API et workflow low-code/no-code. « Si un accident survient sur la voie publique, pompiers, voirie, police et hôpitaux doivent immédiatement partager informations et processus », illustre notre invité. Pour les DSI, l’enjeu est de piloter cette urbanisation numérique en évitant l’« îlotage » et en garantissant un service public fluide et réactif.

Au-delà de ces aspects de confiance et de souveraineté, Nexpublica investit aussi aujourd’hui dans  l’intelligence artificielle et l’intègre sur deux fronts : l’expérience utilisateur et la performance interne. Chatbots pour guider citoyens et agents publics, analyse automatisée de pièces justificatives, simulateurs budgétaires pour les directions financières… « France Stratégie parlait de services publics augmentés, c’est notre ambition », résume Martin Hubert. En interne, l’IA facilite la documentation et le refactoring de code.

Au final, l’objectif de Nexpublica est de devenir le leader incontournable du logiciel pour le secteur public en France et d’aider le secteur public à anticiper ses futures transformations.



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