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Le CEA développe un supercalculateur exaflopique
Par La rédaction, publié le 10 juillet 2015
Le Commissariat à l’énergie atomique (CEA) a signé un partenariat avec la SSII Atos pour la conception d’un supercalculateur de classe exaflopique (c’est-à-dire capable d’effectuer 10 puissance 18 opérations par seconde). L’objectif est de répondre aux besoins croissants dans le domaine du calcul hautes performances.
Ce projet de supercalculateur, 10 fois plus puissant que le Pangea de Total (la machine la plus avancée aujourd’hui en France avec 2,3 pétaflops), pourrait également permettre à l’Europe de se repositionner dans le top 500 des supercalculateurs, notamment face aux États-Unis. Pour y parvenir, Atos et sa filiale Bull doivent toutefois répondre à certains défis technologiques, à commencer par la consommation d’énergie.
Un supercalculateur Tera 1000 à l’horizon 2020
Dans un premier temps, la SSII va fournir au CEA une machine similaire au Bull Tera 100 (puissance de 1,52 Petaflops), mais pour une consommation 5 fois plus faible. Le modèle Tera 100 est le premier supercalculateur conçu en France à dépasser 1 pétaflop. Il est exploité par la Direction des applications militaires pour des simulations d’essais nucléaires.
La seconde étape du contrat prévoit le développement d’une nouvelle architecture pour le futur supercalculateur exaflopique baptisé Tera 1000. Selon Atos, ce prototype pourrait atteindre une puissance de calcul de 25 pétaflops, pour une consommation 20 fois plus faible que l’actuel Tera 100.
